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Rentrée morose des classes : « déçue », la présidente de la FEGUIPAE interpelle les parents d’élèves

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En Guinée, la rentrée des classes a été boycottée mardi, dans la presque totalité des écoles de la République, après trois mois de Vacances par les élèves.

Pour la présidente de la fédération guinéenne des parents d’élèves et amis de l’école (Feguipae), il revenait aux parents d’élèves de diriger les enfants sur le chemin de l’école, mais hélas. D’où sa déception.

« Mon souhait était que les salles de classe soient remplies et animées par la présence effective des élèves et des enseignants. Malheureusement les parents n’ont pas été à la hauteur parce que partout où nos membres sont passés, ils ont trouvé quelques enseignants à l’école mais du côté des enfants la présence était très faible. C’est une déception totale chez la fédération des parents d’élèves et amis de l’école. Notre demande est que les parents acceptent de mettre les enfants sur le chemin de l’école », a lancé Adama SOW.

En principe, rappelle-t-elle, les examens nationaux et les évaluations pour le passage en classe supérieure se préparent dès la rentrée des classes.

«Il ne faut pas attendre à la fin d’année pour se mettre à pleurer. Les premiers cours sont donnés aujourd’hui. Il faut que les parents acceptent de tout mettre en œuvre pour aider les enfants afin qu’ils reprennent le chemin de l’école (…) Personne ne me dira qu’il n’est pas prêt. Les enfants on passé plus de trois mois en vacances. Les parents ne peuvent pas nous dire qu’ils ne se sont préparés tout ce temps durant »,a-t-elle regretté.

Aux dires de Dame Adama SOW, les parents d’élèves doivent prendre à bras le corps l’éducation de leurs enfants, car souligne-t-elle : «Ils constituent la relève, c’est aujourd’hui qu’il faut les préparer. Mais si on ne fait pas de sorte que les enfants soient à la hauteur, ce n’est pas bon. Il ne faut pas aider l’enfant à tricher. Aidons les plutôt à mériter leur admission en classe supérieure avec des notes qu’ils méritent. C’est pourquoi nous insistons, il faut que les parents libèrent les enfants », a demandé la présidente de la FEGUIPAE dans un entretien qu’elle a accordé nos confrères de Mosaiqueguinee.com.