Depuis plus d’une semaine, les candidats au bac en Guinée sont situés sur leur sort. Contrairement aux années antérieures, la pléthore de lauréats est venue de la ville de Kankan pendant ce BAC 2021. Mandjou SOUMAORO est un jeune élève, présenté au baccalauréat par le lycée Morifindjan DIABATE de Kankan. Ce jeune de seulement 18 ans a été le deuxième de la république en Sciences Sociales.
Contacté par nos confrères, lerevelateur224 correspondant basé dans la région de Kankan, le jeune lauréat, en séjour en Côte d’Ivoire a accordé un entretien exclusif à notre rédaction.
Interrogé sur le sujet, Mandjou se dit très content de son rang.
« Quand j’ai appris par le canal d’un de nos encadreurs, mon rang, je me suis retrouvé dans un monde d’une immense joie où souhaiterait vivre tout homme heureux. Bref, j’en suis ébloui d’allégresse ».
Pour ce brillant apprenant, le secret de sa motivation reste:
« J’ai toujours eu pour source de motivation, les héros qui se sont toujours hissés au sommet non pas par la violence mais par leur niveau d’études. Je trouve utile de mentionner un certain Martin Luther-King, Mandela, et il faut aussi mentionner qu’à chaque fois que j’apprends que tel est premier ou major de tel domaine, je me motive davantage à bosser. »
Pour lui, l’élaboration d’un bon emploi de travail et le respect strict de celui-ci est un atout considérable pour arriver à bon port.
« En matière de connaissances, il n’y a point de secret, mais des méthodes ou techniques. Comme le terme Secret est le plus employé, je vous répondrais que l’amour des études est l’un de mes secrets, le travail toujours dépendant d’un emploi dont je ne me désoriente jamais. Voilà en quelques sortes, mes secrets. » a laissé entendre le natif de Sinko (Beyla).
À la question de savoir s’il est surpris de son rang, le studieux Mandjou répond:
« Comment pourrais-je être surpris de la réalisation d’un rêve ? Surtout, un rêve pour lequel je n’ai jamais cessé un instant de travailler d’arrache-pied à réaliser depuis mon premier jour au lycée. Au lieu d’en être surpris, je suis surpris à plus d’un titre de ne pas occuper cette 1ere place. Je tiens à vous informer que j’ai toujours été le premier de ma classe, de l’école quelques fois. Du collège au lycée, j’obtenais des moyennes au-delà de 16. Ce succès est bien la somme de mes petits efforts répétés jour après jour. » Mentionne Soumaoro.
Le jeune révèle que son ambition est d’être une grande personnalité politique, suivant par exemple le chemin de son sobriquet.
« Dans vingt ans, j’ambitionnerais de tenir les rênes de cette nation que je tiens à cœur, c’est-à-dire, que je voudrais diriger ce pays un jour. » a-t-il déclaré.
Concernant les recalés, quotidiennement appelés redoublants, Mandjou appelle ses ami(e)s’à un esprit de détermination. Pour lui, l’échec est une source de motivation pour un futur succès en dehors du commun.
« Chers Non-admis, il faudrait comprendre ceci : » l’échec fait tomber le perdant, mais inspire le gagnant » Permettez que je vous dise que l’échec n’est échec que lorsque l’on se laisse dominer par lui. Personnellement, je ne vous considère pas comme perdants, mais comme des jeunes gens à qui s’est offerte l’opportunité de recommencer de plus la belle. Chers Amis, retenez ceci : `l’échec est un passage transitoire qui te prépare à ton prochain succès’. »
Mandjou Soumaoro lance un message de remerciement à l’endroit des encadreurs de son école d’origine, le lycée Morifindjan Diabaté de Kankan.
« Pour clore, je tiens à adresser à tous les formateurs du lycée en général et à monsieur le proviseur Kassime Keita mes sincères remerciements pour s’être mis à notre entière disposition et à nous avoir encadré dignement et honnêtement. Je vous remercie ! ».
Certains témoignages font croire que la vie du jeune homme se résume aux salles de classes et à ses documents à la maison. Pour ses proches, c’est un fou des études.
« C’est lui qui nous enseignait certaines matières souvent. Ce jeune n’est pas humain. Je n’avais jamais côtoyé un élève aussi brillant que Mandjou. Il faut voir ses traités, tu sauras que c’est un génie. C’est pourquoi même moi, je l’appelle Djina » a témoigné Mamady Camara, un ami de classe du jeune aussi admis au BAC.
À rappeler que le 4ème de la république en Sciences Sociales est aussi issu du Lycée Morifindjan Diabaté. Le premier est du groupe scolaire privé Emmanuel, une autre école de la commune urbaine de Kankan.
Moussa Smith Kourouma