Les conditions de vie et de travail du personnel Enseignant continuent de se dégrader par le fait de la cherté du coût de la vie, selon le Secrétaire Général du syndicat libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG).
Dans l’émission les Grandes Gueules de radio Espace ce mercredi, 11 janvier 2023, Aboubacar SOUMAH a fait savoir que la refondation annoncée par le CNRD doit d’abord passer par l’Éducation.
Au-delà de la construction des infrastructures Scolaires, il va falloir penser à l’amélioration des conditions de vie des Enseignants qui tirent le diable par la queue, dixit Aboubacar SOUMAH.
« Je demande au CNRD de penser à changer la situation des enseignants comme ils disent que c’est la refondation, la refondation doit commencer par l’éducation. Il ne s’agit pas seulement de construire des écoles, il s’agit aussi de prendre en compte ceux qui sont même au centre de la formation. Je veux parler des enseignants. Il faut que les enseignants soient motivés. Aujourd’hui, les enseignants tirent le diable par la queue. Avec l’inflation, le salaire est insignifiant. Donc il faut qu’on pense aux salaires des enseignants. On a toujours dit qu’il faut attendre l’enrôlement mais il y a combien de fois qu’on a fait l’enrôlement sans suite ? On doit finir avec ça maintenant pour qu’on puisse augmenter le salaire des enseignants mais aussi la pension des retraités », a-t-il déclaré avant de dénoncer la non prise en compte de la valeur monétaire du point d’indice au niveau de l’Éducation.
« Le calcul des pensions est très mal fait au niveau de l’éducation. La valeur monétaire du point d’indice n’est pas prise en compte dans le calcul de la pension au niveau de l’éducation. Ils ont pris le calcul qui concerne l’ensemble des fonctionnaires de la fonction publique. Or, il y a une différence dans la valeur du point d’indice entre l’éducation et les autres travailleurs. L’éducation à 130 alors que les autres ont 977. Or, aujourd’hui la pension est calculée sur la base 977 il faudrait, qu’au niveau de l’éducation, la valeur monétaire du point d’indice soit prise en compte. Donc, nous demandons à ce que cela soit pris en compte et qu’on prenne compte aussi des arriérés », souligne Aboubacar SOUMAH du SLECG.
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