Depuis plusieurs années maintenant, on assiste dans les Universités publiques à une hausse jugée démesurée par des étudiants, des frais d’inscription et de réinscription. Lassés, un collectif d’Etudiants dénonce cette situation.
Selon Ousmane CAMARA, porte-parole de ce collectif, si rien n’est fait dans les prochains jours, un vaste mouvement de boycott dans les universités, verrait le jour, comme cela avait été pour contester le tarif du transport dans les véhicules en commun.
« Nous dénonçons la hausse du prix d’inscription et de réinscription dans les universités publiques. En 2018, les autorités nous ont expliqué qu’ils l’ont fait pour pouvoir prendre en charge, les frais médicaux des étudiants qui tomberont malades, pouvoir acheter des livres pour les bibliothèques, ainsi de suite. Mais il se trouve aujourd’hui que ces promesses ne sont pas réalisées. Quand un étudiant tombe malade pour ce qui est de l’université de Sonfonia, le mieux est de ne pas aller à l’infirmerie de l’université, sinon on te tournera deux à trois semaines pour avoir accès à un petit médicament. La bibliothèque de cette université aussi, n’est pas équipée. Quand on demande des livres de nos programmes même au bibliothécaire, il dit qu’il n’en a pas. La bibliothèque est vide. Cette situation est la même dans toutes les institutions d’enseignement supérieur publiques. Aujourd’hui, nous ne voulons plus que cette situation continue. Nous allons boycotter l’inscription et la réinscription dans les universités si rien n’est fait. Nous exigeons que l’inscription revienne à 30.000 GNF, la réinscription pour la 2ème année à 15.000 GNF et pour la 3ème année et suivant, à 10.000 GNF», a alerté chez nos confrères de mosaiqueguinee, Ousmane CAMARA, porte-parole du mouvement des étudiants guinéens ce mercredi.