Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) dirigé par Aboubacar Soumah a décidé,ce 08 juin 2020, de suspendre toutes ses activités au sein de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) d’Abdoulaye Sow.
En effet, au cours de son intervention dans l’émission Les Grandes Gueules de la radio Espace Fm ce mardi, le secrétaire général du SLECG a accusé le patron de l’USTG de trahison. Plus loin, Aboubacar Soumah a déclaré que le Abdoulaye Sow a conspiré avec l’ancien porte-parole du SLECG, Mohamed Bangoura Roméo, pour étouffer le mouvement de grève des Enseignants.
Interrogé ce nos confrères d’accentguinee sur le sujet, Mohamed Bangoura dit être très satisfait d’entendre Aboubacar Soumah dans l’émission Les Grandes Gueules dire que: « c’est ma personne et celle d’Abdoulaye Sow qui aient fait que le SLECG n’a pas pu aboutir à sa revendication ».
À l’en croire, cela démontre que « je constitue pour le SLECG un poids incontestable et incontesté. Pour moi, c’est une piètre communication quand Aboubacar Soumah se met dans un média à grande écoute et prononcer des allégations sans fondements. C’est une honte pour le mouvement social syndical ».
Par ailleurs, en ce qui concerne le litige qui oppose les deux premiers responsables de l’USTG, Roméo a souligné que « je pu vous assurer que les dissensions existants entre Aboubacar Soumah et le SG Abdoulaye Sow ne datent pas d’aujourd’hui. Après avoir pris une décision unilatérale de nous suspendre jusqu’à nous exclure du bureau exécutif du SLECG, Soumah a demandé la même chose au Camarade Sow qui lui a dit « non. Chez nous, en matière syndicale, un élu n’a pas la capacité ou la possibilité d’exclure un élu, étant donné que c’est un congrès électif qui les a élus ».
Poursuivant, Mohamed Bangoura rappelle aussi que:
« lorsque Aboubacar Soumah a demandé à Abdoulaye Sow de faire une déclaration soutenant le FNDC dans son mouvement de défense de la Constitution, le Secrétaire Général de l’USTG lui a dit que c’est vrai que le syndicalisme est le contrepoids du pouvoir, mais qu’en matière politique, le Syndicat n’a pas sa capacité de se prononcer sur une quelconque décision gouvernementale si cela ne met pas en péril la vie du travailleur et menace son emploi ».
Le secrétaire général du SLECG a indiqué que les autorités en connivence avec Abdoulaye Sow avaient tenté de corrompre certains membres de son bureau exécutif, en les proposant chacun 300 millions GNF et une voiture.
Ainsi, parlant de cette tentative de corruption, Mohamed Bangoura dégaine, qu’il faut que le monde sache que « ce que Aboubacar Soumah a refusé de la main droite, il a accepté de la main gauche ».
Il lui demande enfin de mettre à la place publique les éléments sonores qu’il dit détenir pour attester cette allégation.