Home College Violences Électorales: Même des Ecoles ne sont pas épargnées…

Violences Électorales: Même des Ecoles ne sont pas épargnées…

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Mamadou BALDE, Fondateur

Le Groupe Scolaire Mamadou BALDE situe à Yattaya T6, dans la commune de ratoma, comme plusieurs écoles abritant des bureaux de vote, a été victime des violences électorales enregistrées lors du double scrutin législatif et référendaire le dimanche 22 mars 2020.

Selon le Fondateur dudit établissement, les autorités ont faillis à leur mission de sécuriser les lieux de vote. « L’établissement a toujours  été un lieu de vote. Avant que la date n’arrive j’étais au village, le chef de quartier m’a appelé en me disant que BALDE vous savez que chez vous c’est un lieu qui doit abriter des bureaux de vote, cette année qu’en dites-vous ? Je dis Monsieur le chef de quartier, moi je ne vais pas refuser que là-bas soit un lieu de vote, seulement  je demanderai aux autorités de sécuriser les lieux. J’ai informé les autorités de la Gendarmerie, j’ai dit il faut sécuriser l’école. La situation est telle que ; il y a des gens qui se promènent, ils sont capables de tous, ils m’ont dit qu’ils allaient sécuriser », raconte Mamadou BALDE, tout en s’indignant de la « négligence » des autorités.

« Quand je suis allé à FOULAMADINA à l’école primaire JAPON j’ai trouvé des kits sanitaires, j’ai trouvé des agents qui sont déployés et ici il n’y avait pas encore d’agents. Et dans les environs de 14h à 15h, des gens sont venus en nombre avec des pierres, des couteaux, des lance-pierres…c’est en ce moment qu’on a appelé la Gendarmerie qui se trouve tout près, ils ont envoyé un pick-up ; donc ils ont raclé tous les table-bancs et il y a eu des blessés (une  femme et un homme plus les deux membres des bureaux de vote) », a-t-il expliqué.

A la question de savoir si les autorités ont été informé des dégâts subis par son école, M. BALDE répond en ses termes : « Après les dégâts ils ont tous été informé, je suis entré en contact avec le président de la CENI, il m’a dit de faire un inventaire, de filmer et de déposer  au siège de la CENI », nous a-t-il confié. 

« Il fallait sécuriser les lieux jusqu’à la fin, ça c’est le début du commencement il y a encore des élections à venir, partout on demande à ce regrouper. L’Etat qui a les moyens, il doit sécuriser les personnes et les biens. Mais il ne faut pas attendre qu’il y ait des dégâts ou qu’il y ait des morts pour dire qu’on va sécuriser, d’abord il y a eu la perte sur tous les plans. Tout ça là c’est parce qu’ils n’ont pas pris les choses au sérieux, avant tout ça, je leur ai averti mais ils ont dit tout simplement on va faire, on va faire», déplore Mamadou BALDE.

I Sory SOUMAH, pour universiteactu.com