Le chargé de la Communication du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), version Aboubacar SOUMAH, s’est exprimé ce vendredi 19 février, sur les primes d’incitation que perçoivent certains hommes de craie. Amara Mansa DOUMBOUYA a fait une série de révélations sur le processus qui accuse souvent du retard.
Interrogé par nos confrères de la radio Nostalgie, ce proche d’Aboubacar SOUMAH qualifie « d’exprès » l’augmentation des primes d’Incitation par les autorités au compte du mois de janvier.
<< Antérieurement, on me remettait 450.000 francs guinéens comme prime d’incitation, mais au moi de janvier, j’ai reçu 1.300.000 gnf. Ils (autorités) veulent toujours faire croire à l’opinion nationale et internationale que mettre les primes d’incitation sur les bulletins n’est pas une bonne chose. Qu’il faut donc continuer à nous payer manuellement. Ils l’ont fait exprès >>, a-t-il dit.
Selon lui, le Premier ministre a créé les conditions qui permettent aux agents payeurs de toucher des montants colossaux aux dépens des Enseignements.
<< Lorsque ces gens venaient nous payer, ils bénéficiaient par opération 9.000.000 à 10.000.000 gnf par opération […] Il y’a un arrêté que le Premier ministre a pris, qui permet à chaque agent payeur de percevoir 200.000 gnf dans chaque opération. Dr Ibrahima Kassory Fofana et plusieurs membres du gouvernement en bénéficient >>, a-t-il affirmé.
Pour Amara Mansa DOUMBOUYA, L’État devrait insérer ces montants dans le salaire des Enseignants en lieu et place des primes d’incitation.
