Depuis des mois, la Guinée connaît une situation socio-politique très tendue. A cela vient s’ajouter la détection de cas de coronavirus sur le territoire créant de l’inquiétude au sein de la population. Suite à l’organisation des élections, les autorités en charge de l’Education ont décrété un congé académique. Une décision saluée par le président de l’Association des Elèves et Etudiants Diplômés pour le Développement (AED) Mouloukou souleymane DIAWARA qui considère cette décision comme préventive et salutaire.
Il souligne toutefois que les congés forcés donnés doivent être prolongé vu la crise sanitaire afin de doter les écoles des kits sanitaires adéquats. « Avec cette crise sanitaire que connaît le monde entier, je lance un appel aux autorités en charge de l’éducation de bien vouloir prendre des dispositions allant dans le sens de suspendre les cours ne serait-ce que pour une durée de deux semaines pour permettre à ce que toutes les écoles, instituts et universités soient équipés des dispositifs préventifs notamment des kits sanitaires et des thermo-flashs afin que l’école ne soit pas une chaîne de propagation et d’être mieux préparé pour riposter face à cette pandémie », a demandé Mouloukou Souleymane.
Evaluant les risques de propagation de cette maladie, il précise : « Cet appel que je lance, c’est avec un intitulé, je cite: « Une vie perdue n’est jamais égale à deux semaines de cours suspendues« , c’est-à-dire mieux vaut suspendre les cours deux semaines voir un mois au lieu de perdre une vie dans cette situation triste. Donc j’invite les autorités en charge de l’éducation des trois départements à prendre des dispositions pour suspendre les cours au moins pour deux semaines afin que ce temps serve à collecter des fonds pour trouver des kits sanitaires et hygiéniques pour chaque école, institut et université. Et que les élèves soient suffisamment sensibilisés à ce effet pour la reprise des cours avec des dispositions applicables », a-t-il poursuivi.
Aux dernières nouvelles, le Président de la République avait indiqué dans ses directives de renforcement de lutte contre ce virus qu’aucun regroupement ne serait autorisé sans prises des mesures d’hygiènes collectives et individuelles au préalable dans les localités touchées notamment à Conakry. Reste à savoir quelles seront les mesures prises dans les établissements pour la lutte contre le COVID-19.
Affaire à suivre…