Joint au téléphone par notre rédaction, ce mardi 21 janvier, le secrétaire général du SLECG a, à nouveau, démenti les propos du ministre de l’Education nationale. Mory Sangaré n’a cessé d’affirmer qu’il y avait eu des cours pendant les trois mois qu’a duré la grève générale déclenchée par le syndicat des enseignants. Par conséquent, Aboubacar Soumah a demandé hommes et femmes de craie, de ne pas organiser les examens trimestriels au niveau des établissements publics.
C’est donc cette nouvelle instruction que le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), vient de donner à ses syndiqués.
Après la signature du protocole d’accord, entre le gouvernement et le SLECG, qui a permis la suspension de la grève, les autorités ont exigé l’organisation immédiate des évaluations du premier trimestre.
Pour sa part, le principal meneur des grèves du SLECG demande à l’ensemble des enseignants de ne pas procéder à l’organisation de ces compositions trimestrielles : « Ne l’acceptez pas ! Dites à vos directeurs que les enfants n’ont pas étudié, et que vous ne pouvez pas les évaluer sur la base d’une seule leçon. Dans certaines écoles, il n’y a que les programmes des cours qui ont été donnés. Donc, on ne peut pas évaluer les enfants avec ça », a-t-il confié au téléphone d’universiteactu.com.
Le ministre l’éducation et de l’alphabétisation, a, dans une sortie médiatique, affirmé que les cours se déroulaient normalement dans les écoles pendant la grève des enseignants. Une déclaration qu’Aboubacar Soumah a donc démentie, à nouveau, en fustigeant cette sortie. « C’est honteux pour un ministre de la République de ne pas dire la vérité. Ce qu’il a dit n’est pas vrai », a affirmé le secrétaire général du SLECG. Qui, une fois de plus, pointe du doigt Mory Sangaré d’être de ceux qui ‘’trompent le chef de l’Etat, en lui donnant de fausses informations’’.
SOW MÔ YAYE,pour universiteactu.com