La rentrée Universitaire s’approche. A quelques semaines du début des
cours, on ménage la monture à l’Université Général Lansana CONTE de Sonfonia. A en croire son Secrétaire Général Sory SIDIBE, tout est en train d’être mis en place une année Universitaire réussie. Parlant des bisbilles entre certains Enseignants et le Rectorat, M. SIDIBE indique que la hache de guerre a été enterrée.
Lisez ci-dessous un extrait de l’entretien qu’il nous accordé…
« On n’est pas assis les bras croisés. Dans mon discours de passation,
j’ai relevé une question centrale, c’est la question de la sécurité de
l’Université, c’était une préoccupation. Pour la rentrée prochaine,
nous sommes en train de nous préparer. Nous sommes en train de lancer une activité ; faire des badges pour tous les enseignants les
personnels administratifs de l’université. Le travail là a commencé
avec une entreprise que nous avons recrutée.
Deuxièmement nous allons mettre des caméras de surveillance, du
portail jusque dans le bureau du Recteur pour suivre un peu les
mouvements des uns et des autres, parce que vous n’êtes pas sans
savoir que nous avons été victime de vol à des moments données.
Il y a beaucoup d’autres mesures. C’est vrai il y a des difficultés,
mais on se prépare très bien pour la rentrée universitaire pour
traiter bien l’image de notre université.
Heureusement, le bac a été sérieux. On a impliqué les enseignants
chercheurs, nous avons quand même serré le baccalauréat. On s’attend à avoir 2 000 à 2 500 étudiants. Avec ça, on pourra se débrouiller pour mener à bien le travail, à condition que l’Etat nous accompagne pour construire l’université, nous avons beaucoup d’espace qui mérite d’être construite.
Lorsque j’ai été nommé, j’ai instauré le dialogue entre les
enseignants et le rectorat, mais aussi entre le service administratif
et le rectorat. Avant le rectorat prenait les décisions en solo. Donc
on a rencontré toutes les structures. Depuis ma nomination avec le recteur, nous avons débloqué partout où il y avait des blocus. Il y a eu beaucoup de chose. Mais le combat continue pour l’amélioration des conditions de vie de travail de nos personnels.
Je peux vous assurer maintenant qu’il n’y a aucun problème entre le
groupe de Fayimba et d’autres aussi qui critiquaient beaucoup.
Il y a eu un dialogue franc, quoi qu’il en soit l’université n’appartient pas à quelqu’un, ça appartient à tous les enseignants Rien ne sera d’aller au front. Nous sommes des intellectuels, donc il faut se retrouver au tour de la table ».
Entretien réalisé par SOW Telico
Tel: 622 98 10 01