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Labé: l’École Primaire du Centre, dans un état de défectuosité très poussée

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Le délabrement des écoles publiques est loin d’être un souvenir lointain, pour la simple raison que les autorités du pays à tous les niveaux, ont du mal à pallier au problème lié au manque d’infrastructures Scolaires de qualité. Sur l’ensemble du territoire guinéen, aucun village, aucune préfecture ou sous-préfecture n’est à l’abri de ce déficit d’Écoles.

Cette fois-ci encore, votre quotidien en ligne vous amène au cœur de la capitale de Foutah Djallon, précisément au quartier Mairie dans la commune urbaine de Labé, où une École primaire publique offre une image peu reluisante, qui laisse propager tous les commentaires, dans la cité de Karamoko Alpha Mo Labé.

Cet Établissement primaire public vieil de 61 ans selon sa directrice, dont le bâtiment à étage se trouve dans l’enceinte du Collège Hoggo M’bouro, est à rénover  entièrement. Ce bâtiment dont l’étage comporte trois salles de Classe présente des images insoutenables, de la toiture, en passant par les tables bancs, les portails, jusqu’au mur.

«Dans ces trois salles de classe, doivent fonctionner six groupes pédagogiques. Mais à présent on ne peut pas garder les enfants et leurs maîtres dans ce bâtiment. Car le bâtiment est dans un état de dégradation très avancé»,  explique madame DJami DIALLO, la Directrice de l’École.

Avec cette précarité, les élèves suivent les cours tant bien que mal, sur l’effort de la Directrice, qui a eu l’idée de rassembler dans une même salle de Classe, des groupes pédagogiques différents.

«Dans les conditions normales, j’ai douze groupes pédagogiques qui doivent fonctionner à double vacation. Mais présentement, j’ai deux groupes pédagogiques dans une salle de classe de 8 heures à 13 heures et deux autres groupes pédagogiques dans la même salle de 13 heures 30 minutes à 18 heures. Vous savez que cette façon de faire n’est pas tellement profitable aux enfants», poursuit la dame.

Pour surmonter ces difficultés, madame Djami se tourne vers les bonnes volontés et leur tend les mains.

« Face à cette situation, je demande le concours de toutes les personnes de bonne volonté, de toutes les autorités, que ce soient les personnes qui résident en Guinée, de l’Afrique, ou bien que ce soient les ressortissants de Labé résidents partout ailleurs dans le monde, vraiment je sollicite leur concours. Parce qu’on ne peut pas utiliser l’étage tant qu’il n’est pas rénové », a sollicité cette Enseignante.

L’École a, au total douze Enseignants pour les douze groupes Pédagogiques selon la directrice, qui ne sait plus à quel saint se vouer, a-t-elle lâché dans le micro de notre reporter.