Dans l’optique d’une réunification du mouvement syndical guinéen, la commission ad hoc mise en place à cet effet, a lancé, mercredi, sa série de prise de contact avec les différentes structures syndicales qui ne tissent pas le meilleur des cotons du monde.
Elle a conféré en premier lieu avec le bureau exécutif national de la branche SLECG d’Aboubacar SOUMAH, à Dixinn. A-t-on appris. Au cours des échanges qui ont duré pendant près de trois heures, la délégation conduite par l’ancienne ministre Joséphine GUILAO a fait part de sa volonté de réconcilier le mouvement syndical guinéen avec lui-même. Pour y arriver, elle a demandé au camp de Aboubacar SOUMAH d’honorer la mémoire de Louis M’bemba SOUMAH, Fondateur et premier Secrétaire général du SLECG, en acceptant d’être réunifié avec l’autre faction, dirigée par Dame Kadiatou BAH. En retour, le groupe de SOUMAH a réitéré sa volonté d’honorer la mémoire de l’illustre disparu. Pourvu que la volonté d’accepter la réconciliation soit sincère et partagée.
Aboubacar SOUMAH qui s’est confié chez nos confrères de mosaiqueguinee, à cet effet, a toutefois émis des doutes sur la sincérité de sa rivale.« Il faudrait que nos camarades arrêtent de jouer le jeu du gouvernement… Le syndicat, c’est le contrepoids du pouvoir. Un syndicat qui soutient toujours la position du gouvernement, n’est pas un syndicat. S’ils changent de comportement, il n’y a pas de problème qu’on soit ensemble. Ce qui reste clair, moi je suis favorable à la réconciliation et à la volonté exprimée par la commission ad hoc », s’est-il exprimé. La commission ad hoc poursuit son périple. Elle rencontre vendredi l’autre faction du SLECG, dirigée par Dame Kadiatou BAH.
Affaire à suivre !