A la suite des autorités du MEN-A (ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation), fidèle à sa volonté de promouvoir l’Enseignement de la culture Arabo-Islamique, l’Union des Écoles Franco-Arabes de Guinée, a récompensé, ce dimanche, ses lauréats aux différents Examens Nationaux des sessions 2018-2019 et 2019-2020.
Au total, ce sont 45 Élèves dont 10 filles qui ont reçu des prix et des satisfécits, de la part de cette structure.
C’est le groupe Scolaire Sheik Abdallah de Dubréka qui a servi de cadre à la cérémonie. C’était en présence des représentants de certains pays arabes notamment la Malaisie et l’Arabie Saoudite ainsi que les récipiendaires venus de quatre coins de la Guinée.
‘entrée, le porte-parole de l’Union des Écoles Franco-Arabes de Guinée, a précisé que c’est une initiative qui s’inscrit dans l’optique de promouvoir l’Enseignement de la langue et de la culture Arabo-Islamique en Guinée mais aussi d’encourager les Élèves issus de ces Écoles, qui se distinguent.
« …Les résultats aux différents examens de cette année méritent d’être encouragés, parce qu’ils reflètent les efforts fournis par nos Candidats… En franco-arabe, nous avons plus de 700 élèves qui ont décroché le Baccalauréat Unique », a salué Dr M’bemba SOUMAH.
Toutefois, poursuivant, l’Enseignant Chercheur a dressé un constat alarmant de la situation des Ecoles Franco-Arabe en Guinée, au regard de l’état désastreux des infrastructures Scolaires.
C’est pourquoi, il a mis l’occasion à profit pour interpeller les autorités gouvernementales, face à leur responsabilité, en vue de sauver ce sous-secteur, à travers la construction et la rénovation des Ecoles.
En Guinée, les Écoles Franco-Arabes interviennent dans la formation des politologues et dans la prévention des conflits.
Elles participent également à la promotion de la diversité culturelle et permettent de redorer l’image d’un pays avec la mondialisation.
Malgré cet état de fait, les bourses des Étudiants en Franco-Arabe, restent depuis plus de huit ans, bloquées par l’État guinéen, dit-on.
« Nous demandons au gouvernement guinéen, de nous retourner les bourses qu’il a l’habitude de nous octroyer. Qu’on nous aide à avoir des infrastructures dignes de nom et surtout que les autorités assurent la formation et de façon régulière de nos enseignants. Il ne faut pas qu’on abandonne ce secteur », a recommandé le chef du département de langue et civilisation Arabe de l’Université Gl Lansana CONTE de Sonfonia.
Avant la remise des prix, composés de livres de référence en théologie et en langue arabe et d’une enveloppe symbolique, les deux représentants des pays partenaires à la Guinée, ont félicité les lauréats pour les efforts fournis. Ils les ont, par ailleurs, encouragés à persévérer dans ce sens, en vue de vulgariser la culture et la langue Arabes en Guinée.
En retour, les lauréats ont remercié la structure pour son acte. Au nom de tous les récipiendaires, Moustapha Lamine KABA, a dénoncé le fait que l’État guinéen n’octroie plus de bourse aux lauréats issus des Ecoles Franco-Arabes.
« Nous invitons l’Etat à revoir sa position vis-à-vis des écoles franco-arabes. Nous voulons approfondir les études. C’est pourquoi, nous lui demandons de nous octroyer des bourses à nous les élèves issus des écoles franco-arabes, parce que, nous pouvons aussi apporter beaucoup de choses au développement de la nation », a émis le premier de la république en Sciences Sociales chez nos confrères de mosaiqueguinee.
Cette cérémonie a été sanctionnée par la lecture du saint coran, en faveur de la paix et de l’unité nationale
