Dans la commune qui compte plus d’Ecoles privées et un grand nombre de Candidats à l’Examen d’entrée en 7e Année, les Correcteurs sont 200 fois moins nombreux que les copies à corriger, 78 correcteurs, 25 membres du secrétariat pour plus de 19 000 copies.
Si dans les années précédentes les Correcteurs étaient choisis par les Structures déconcentrées, pour cette année scolaire 2019-2020 du moins pour les classes de 6e Année, ils sont choisis par le département ministériel en personne, dirigé depuis un certain temps par l’ex Vice Recteur de l’Université Générale Lansana CONTE de Sonfonia, le Pr Alpha Amadou Bano BARRY.
Au nombre de 78, les correcteurs ont chacun 300 copies par jours, malgré cette situation peu ‘’confortable’’ ils sont là. Mais le plus important est qu’ils se plaignent de ne pas « percevoir » leurs primes de correction et aussi de passer toute la journée « sans nourriture ni eaux » dans les deux centres de corrections de la deuxième commune la plus grande de Conakry après Matoto qui compte à elle seule plus de 27 mille Candidats.
Ces correcteurs ne sont pas les seuls qui se plaignent de cette situation de primes impayées, ceux qui ont été sélectionnés pour la surveillance ne seraient pas encore en possession de leurs primes de surveillant, pourtant selon nos informations l’Etat a débloqué plus de 19 milliards de franc guinéen pour la bonne marche des différents Examens Nationaux dans le pays.
La question qui se pose actuellement est : comment ce budget est-il géré si les hommes choisis par le ministère en charge de l’Education travaillent dans de conditions pas favorables ? Faut-il s’attendre à un échec pire que les années précédentes ? À qui sera la faute si la Guinée enregistre un autre échec pendant cet examen ? Aux candidats ? Aux correcteurs ? Aux DCE ? Ou en encore au ministère ? Est-ce que cette situation est propre qu’à la commune de Ratoma ?
Nous reviendrons pour plus d’informations sur les quatre autres communes de la capitale et les villes de l’intérieur du pays.
Ibrahima Sory SOUMAH