Alors que l’année universitaire 2022-2023 tend vers sa fin, c’est le moment choisit par le syndicat national autonome de l’enseignement supérieur pour menacer d’aller en grève. Ce mouvement syndical compte en effet déclencher une grève illimitée sur toute l’étendue du territoire national, si jamais rien n’est fait d’ici le lundi 17 juillet 2023.
Aux dires du Secrétaire général du mouvement, « Rien ne les empêchera de déclencher une grève illimitée, si leur plateforme revendicative n’est pas prise en compte par les autorités .» Par la même occasion, il a demandé à la base d’accompagner le mouvement pour donner de la voix à leur mouvement revendicatif.
Pour désamorcer la crise le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation a reçu plusieurs cadres de la structure pour un début de négociation avec le mouvement.
Au cours des négociations, le ministère a demandé du temps pour leur permettre d’examiner les différents points revendicatifs, selon le Secrétaire Général du SENAESIR. « Quand on a évoqué les points, ils ont voulu qu’on leur accorde un moratoire pour leur permettre d’examiner tous les points et voir comment ils peuvent les résoudre.»
Mais le syndical national autonome de l’Enseignement Supérieur ne compte pas « se laisser faire » affirme t-il. « Nous on leur a fait comprendre que non ! Pour le moment nous restons dans la ligne syndicale. Donc c’est sur cette note qu’on s’est quitté. Ce qui reste clair, à partir de lundi, si rien n’est fait on dépose l’avis de grève. Et ça sera une grève illimitée » conclu Lansana YANSANE, un de leaders du mouvement.
Les autorités du ministère ne comptent pas en rester là. Elles promettent d’œuvrer pour trouver une issue favorable avant le déclenchement de cette grève. C’est dans ce cadre que dès après cette rencontre avec les délégués syndicaux, le Secrétaire Général du ministère de l’Enseignement Supérieur, Dr Facinet CONTE est allé à la rencontre du président du CNT pour évoquer d’autres approches de solutions.