Vu la propagation de la pandémie de COVID-19, occasionnant la fermeture des écoles, Ousmane BANGOURA membre des jeunes volontaires du système des nations unies en Guinée, s’est penché sur l’avenir des jeunes guinéens en cette crise sanitaire dans le pays.
Pour renforcer leur niveau en français, il a créé ce qu’on appelle télé-enseignement, un enseignement qui se passe sur les réseaux sociaux, pour permettre aux jeunes de suivre quelques cours à distance comme le Français, avant une réouverture probable des Ecoles.
Joint au téléphone par notre rédaction, Ousmane BANGOURA initiateur, explique le pourquoi de ce télé-enseignement et de quelle cible visée.
« La cible principale ou l’idée originale, je voulais toucher les élèves en grand nombre, parce que ce sont eux, qui sont concernés par ces mesures de fermeture des écoles. Comme personne n’a le monopole du savoir et je donne des cours de français, donc c’est tout le monde qui est concerné. Vous remarquerez qu’aujourd’hui, il y’a des gens qui parlent et écrivent bien le français, mais vouloir expliquer les règles grammaticales, ils sont incapables ou ils ont oublié. C’est pourquoi j’ai initié, pour que les élèves s’intéressent au cours y compris d’autres personnes qui souhaitent s’améliorer », précise Ousmane BANGOURA.
Pour lui, cette fermeture des écoles ne doit pas être un frein en ce qui concerne l’éducation de nos jeunes guinéens. Donc qu’il faut toujours faire en sorte que la volonté de savoir soit une priorité de tous.
« Je précise dans un premier temps, que le télé-enseignement ne s’agit pas d’une roue inventée, dans la mesure où l’initiative existe déjà dans beaucoup d’autres pays. Mais, très malheureusement chez nous en Guinée, cette initiative n’est pas développée ici. Déjà un camp pointe du doigt à l’Etat et d’autres la pauvreté, pour pouvoir appliquer ça nous. Que ça soit l’un ou l’autre, je pense que la volonté de savoir les choses et c’est cette volonté qui doit nous animer tous. Pour moi, cette fermeture des écoles avec l’arrivée de cette pandémie, ne doit pas être un frein pour notre éducation. A travers les réseaux sociaux, on peut facilement se partager des connaissances » a-t-il explique.
Bien que cela est très peu avancé en Guinée, dès ce début, il obtient plus de 10 mille vues, sur chaque cours partagé en ligne, notamment sur son compte Facebook. Avant de mettre en ligne, il enregistre des cours de français, arrêté au tableau avec une caméra pointée sur lui, expliquant les règles grammaticales.