Le secrétaire général du SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) au cours d’une rencontre ce mercredi 18 mars à Conakry, pour annoncer une nouvelle grève des 11 centrales syndicales qui accompagnent le SLECG dans son combat, n’a pas manqué de situer la responsabilité de certaines institutions dans la crise qui paralyse le système éducatif guinéen.
Tout d’abord, le secrétaire général a dénoncé ‘’l’ignorance’’ des institutions dans cette crise « tout le monde voit la vérité dans ce pays, mais tout le monde se tait, toutes les institutions qui sont censées défendre, quand il y a crise, elles sont censées dénoncer et défendre ces situations pareilles. Quand je cite le Conseil Economique et Social C.E.S qui est en train de tenir sa session qui ne parle même de l’éducation » déplore-t-il.
Plus loin, il pointe un doigt accusateur à la présidente de l’APEAE « Quand je vois l’institution qu’on appelle l’APEAE dont la présidente est membre du Conseil Economique et Social qui n’a aucun souci des enfants qui payent chaque année 10.000 GNF comme APEAE, ils vivent de cela. Aujourd’hui, les écoles sont fermées, ces enfants ne reçoivent pas de formations, ils sont incapables de lever le petit doigt pour dénoncer cela, et ils sont assis dans les institutions en train de bénéficier des primes sans faire leur travail » dénonce-t-il.
Par rapport aux menaces de radiation des enseignants qui sont en grève, Aboubacar SOUMAH prévient en ces termes ‘’ s’ils sont homme, ils n’ont qu’à radier un seul enseignants qui est en grève, ils n’ont qu’à bouffer le salaire d’un seul enseignant qui est en grève, nous leur montrerons la loi’’.
