Le verdict des étudiants interpeler à Mamou est tombé.
Le procès des 21 étudiants dont 4 filles interpellés lors de la manifestations du lundi 27 mars 2017, s’est tenu ce mercredi en audience correctionnelle au Tribunal de Première Instance (TPI) de Mamou.
Les étudiants interpeller sont accusés de ‘’violences, voie de faits, destruction d’édifices publics et biens mobiliers, outrage à magistrat, participation à un attroupement, participation délictueuse à des réunions sur les lieux publics, participation à des défilés sur la voie publique non autorisés, coups et blessures volontaires et complicité’’. A la barre, tous les accusés, à l’exception de deux, ont plaidé non-coupables.
Un jeune mineur âgé de 15ans a été cité parmi les accusés. Du coup le président du tribunal a ordonné son renvoi devant un tribunal pour enfant. En attendant son jugement, l’élève de la 9ème année a été mis à la disposition de ses parents.
Le Parquet dans son réquisitoire a évoqué un l’acte de vandalisme posé par les prévenus contre lesquels, il a requis différentes peines. Des peines qui variaient de 3 mois à un an d’emprisonnement assorti de sursis et au paiement 500 mille de francs guinéens d’amendes pour chacun des accusés.
Le président du tribunal de première instance de Mamou dans sa délibération a déclaré 18 sur les 21 étudiants coupables et ont été condamnés, chacun, à 2 mois d’emprisonnement et au paiement de 200 mille francs d’amendes. Par contre, il a ordonné la libération de deux autres pour délit non-constitué.
Par ailleurs, le tribunal a condamné solidairement les coupables au paiement de 7 millions 150 mille francs guinéens au titre des dommages et intérêts au préjudice de Sidiki Camara, Boubacar III Barry.