Les Élèves de l’École Primaire Brema CIRÉ de Siguiri étudient dans la plus grande précarité dans des bâtiments en délabrement poussé, tel est le constat fait sur place par notre reporter ce vendredi 5 novembre.
Située en plein cœur du centre-ville de la commune urbaine de Siguiri, l’École primaire Brema CIRÉ CISSÉ créée en 1966 se trouve dans une situation alarmante. Dans cet établissement d’enseignement de 9 classes, certains élèves suivent les cours par terre, à cause d’un manque de tables blancs. Au-delà de ça, les portes de plusieurs salles de classes sont défoncées. Vivant dans la plus grande insalubrité, Sidiki TRAORE le directeur de ladite École déplore l’état de son Établissement.
« Nous avons des bâtiments qui ne répondent plus aux normes, il n’y a ni latrines fonctionnelles, ni eau potable. Il y a des élèves qui suivent les cours par terre à cause du manque de table-banc. Vraiment, notre école est dans une situation lamentable », a-t-il déploré.
Alors que chaque Élève à l’inscription paie une somme allant de cinquante mille à 100 mille francs guinéens.
L’association des parents d’Élèves de l’École Primaire Brema CIRÉ CISSE évoque les efforts consentis pour permettre aux élèves d’étudier dans de bonnes conditions. Mais un manque de moyen selon eux freinerait leur élan, selon Sayon CAMARA, trésorier du bureau de l’APEAE de l’École Primaire Brema CIRÉ CISSE.
« Nous avons fait de notre mieux, à travers la cotisation parentale. Mais ce que nous faisons est minime. Sinon, nous avons arrangé des tables bancs, et fait quelques travaux mais franchement ce fonds ne peut pas couvrir les dépenses de l’école », affirme-t-il.
Malgré notre insistance, aucune autorité éducative ne veut parler de cette situation. Alors que les 763 Élèves continuent à prendre leur mal en patience.
Force est de rappeler que la préfecture de Siguiri située à plus de 800 kilomètres de la capitale est un grand poumon économique du pays à cause de la présence des entreprises minières et l’exploitation de l’or à ciel ouvert.
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