Le 22 Novembre 2021, Dre Diaka SIDIBÉ bénéficiait de la confiance du Président de la Transition, le colonel Mamadi DOUMBOUYA, pour assurer la direction d’un prestigieux département ministériel : celui de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation. Le contexte dès lors, se prêtait aux réformes non moindres importantes. Parce que, dit-on souvent, la richesse d’un pays vaut ce que vaut son capital humain, alors Madame la Ministre de l’Enseignement, en connaisseur du système a engagé des sentiers, sur la base d’un diagnostic posé qui, aujourd’hui, font de ce département l’un des secteurs en vue, de par les ambitions affichées.
Tout d’abord, elle sut reconnaître les attentes des acteurs impliqués, elle mit ainsi en place une équipe jeune, dévolue et orientée vers les résultats. En réalité, admettons que l’atteinte des objectifs découlent de la vision et la capacité managériale. Ce qui n’est pas un secret pour la jeune Ministre, parce qu’habituée à la responsabilité depuis ses fonctions antérieures. C’est ainsi qu’elle bâtit, je me répète, sa vision, fondée sur des hommes et femmes dont elle sait efficacement manager pour mettre chacun en phase avec ses responsabilités. L’ensemble des actions posées (en soubassement), est la partition de tous ces acteurs qui, souvent, n’apparaissent pas en front line.
Plusieurs projets et programmes, conformément à la feuille de route assignée par le Premier Ministre, ont été donc initiés. Ce sont entre autres :
◦ 1- L’organisation des journées de concertation sur la réforme des programmes :
Un programme attendu depuis plusieurs décennies qui part du constat de l’inadéquation de la formation avec les besoins du marché de l’emploi. Soucieux donc de l’avenir de la jeunesse estudiantine, Madame la Ministre a réuni autour de cette journée des acteurs internes et externes du système (cadres du département, acteurs socio-économiques) autour de ces journées pour réfléchir sur “quel programme de formation bâtir pour permettre la solvabilité des diplômés des universités guinéennes par le marché de l’emploi. Ce qui, en soi, dénote une volonté de qualification, mais aussi une réponse aux attentes des apprenants.
◦ 2- La poursuite du programme de la formation des formateurs : Il n’est caché à personne que le vieillissement du personnel enseignant dans les institutions d’enseignement supérieur constitue une véritable préoccupation. De ce constat, il a été jugé impérieux par MLM comme nous l’appelons affectueusement au Ministère (Madame la Ministre), de poursuivre et renforcer le programme de la formation des formateurs.
Une première cohorte, de jeunes enseignants et diplômés, sélectionnée sur la base de critères objectifs, sous la coordination effective de la Direction Générale de l’Enseignement supérieur, a bénéficié de bourses entièrement financées par le département. À date, ces enseignants et cadres poursuivent des formations dans les institutions guinéennes et étrangères.
Une deuxième cohorte est prévue dans les mois et/ou semaines à venir. Là encore, il est clair que la vision de Dre Diaka SIDIBE est en action de ce côté.
◦ 3- L’acquisition des bus pour les étudiants guinéens :
La question de moyen de transport pour les étudiants a toujours été une épineuse problématique au sein des institutions d’enseignement supérieur. On se rappelle encore des revendications intempestives des étudiants dans les années passées qui ont réclamé aux autorités la mise à disposition de moyen de transport. Avec donc l’implication personnelle de Madame la Ministre, le Président de la transition a mis à la disposition du département une flotte de 25 bus (UnivBus) pour assurer le transport des étudiants à travers tout le pays. Ce fut un soulagement pour les bénéficiaires. D’autres perspectives sont en cour pour une meilleure amélioration de ce service au bénéfice des étudiants guinéens.
◦ 4- La revalorisation de la bourse des étudiants:
Un exploit incommensurable, un soulagement et pour les étudiants mais aussi pour pour les parents qui verront désormais en cette initiative un moyen d’allégement des charges.
Les bourses des étudiants a été revu à la hausse, de 100.000fg à 500.000 désormais, selon les cursus… à coté, une bourse d’excellence qui sera attribuée sur la base de critères stricts, une façon d’encourager l’émulation au sein du système d’enseignement supérieur.
◦ 5- L’organisation de la 44ème Session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du CAMES à Conakry du 28 au 30 juillet 2022 :
19 pays de l’Afrique se sont réunis en Guinée, sous le leadership de Madame la Ministre, pour discuter de l’avenir de l’Enseignement Supérieur et la Recherche. Ce qui dénote, bien évidemment, la présence de la Guinée sur la scène internationale à travers des rencontres sous régionales.
◦ 6- Le renforcement de la coopération inter universitaire à travers l’Afrique et le monde :
Depuis sa prise de fonction à la tête du département de l’enseignement supérieur, Dre Diaka SIDIBÉ a signé plusieurs accords avec plusieurs institutions dans le cadre du renforcement des liens de coopération inter universitaires. Ces accords balisent ainsi le chemin vers un renforcement de capacité, mais aussi un partage d’expérience pour mieux qualifier l’enseignement supérieur guinéen.
◦ 7- La rénovation et l’extension de infrastructures :
Les travaux de réhabilitation de plusieurs infrastructures, ont été relancé grâce au leadership de Dre Diaka. C’est le cas de l’amphithéâtre de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry (qui a été largement apprécié par toute la Guinée, réf : réseaux sociaux), les nouveaux bâtiments de l’Institut supérieur des Sciences de l’Education de Guinée (ISSEG), etc… plusieurs autres chantiers sont en cours dans les institutions de Kankan, de Gamal, Sonfonia, Labé pour ne citer que ceux-là.
En somme, Dre Diaka SIDIBE, en une année a réussi plusieurs paris et ne se dérobent pas pour autant, de la trajectoire des réformes courageuses. Ces actions ne sont pas exhaustives, elles sont l’illustration justement de la volonté et aussi de l’engagement d’une dame qui fait le pari, chaque jour, de trouver le moyen, en dépit de toute les difficultés qu’impose le contexte, de faire de l’enseignement supérieur guinéen un vivier de compétence et de compétitivité, un pilier du développement socio-économique de la Guinée, enfin, un levier de la transformation sociale et de développement.
Elle mérite tous les encouragements , tout l’accompagnement afin que, pour le temps qu’elle passera à la tête de cet important département, notre éducation supérieure réponde efficacement aux attentes des populations. Pour finir, retenons que “chaque acte, entant que décideur public, que nous posons, engage directement ou non, la vie d’une frange de la population. Il est important de ne pas en être insensible”.
Excellence Kaba