Dans une déclaration rendue publique cette semaine, le SNE a justifié les difficultés rencontrées lors du payement des primes d’incitation des enseignants en situation de classe, par le mauvais travail effectué par le SLECG d’Aboubacar SOUMAH pendant les opérations de recensement du personnel enseignant.
Ci-dessous l’intégralité de la déclaration du SNE :
Déclaration importante du SNE
Les difficultés rencontrées par les équipes de paie des primes d’incitation sur le terrain est le fruit du mauvais travail effectué par les agents recenseurs du SLECG d’Aboubacar Soumah qui, il faut le reconnaître, ont classé certains enseignants en situation de classe dans la catégorie des cas d’abandon et d’invalide. Des chefs d’établissement en situation de classe, recensés tout court comme simple chef d’établissement. Et surtout des enseignants qui travaillent dans les sociétés minières, les banques et certaines institutions internationales ont été aussi recensés en qualité d’enseignants en situation de classe moyennant des billets de banque. Peut-on payer à ces gens-là les primes d’incitation alors qu’ils ne sont même pas en situation de classe ?
Il revient au secrétaire général du SLECG 2017 d’opter pour le silence que de se morfondre dans les allégations mensongères à l’allure d’un homme en perte de vitesse. À un certain âge, on doit être plus proche de la Mecque que du mensonge. Il avait dit que les primes sont trimestrielles et que les 450 mille de la zone spéciale de Conakry allaient être payées à hauteur de 150 mille par mois. Étant donné que les enseignants ont perçu 450 mille au compte du mois de janvier et vont bientôt percevoir la même somme pour le mois de février. L’autre gros poisson du mois de mars de l’homme , c’est le fait de faire croire à l’opinion publique que les payeurs défalquent 300 mille fg sur les primes des enseignants des districts et villages et 150 mille sur celles des enseignants des chefs-lieux de préfecture alors qu’au moment du recensement, certains enseignants étaient dans un district alors que pendant la paie, le constat a révélé qu’il est affecté dans une Sous-préfecture où dans une préfecture. Doit-il bénéficier de la prime d’incitation du village alors qu’il sert maintenant dans un chef-lieu de préfecture ? Ce qu’il faut ajouter c’est le témoignage de certains enseignants qui ont reconnu avoir fait des gestes volontaires à leurs chefs d’établissement qui ne sont pas bénéficiaires de cette prime.
Dans certains cas, il y a eu des erreurs sur la cartographie de certains établissements qui se trouvent dans un district alors que les enseignants de ces localités ont été payés pour le compte de la Sous-préfecture. Ce sont les cas de la sous-préfecture de Batè Nafadji dans la préfecture de Kankan où les districts de fodékariah, bankalan, soumankoï ont été considérés comme des sous-préfectures du fait de l’amateurisme des agents recenseurs du SLECG 2017.Tous seront rétablis dans leur droit pendant la paie de la prime d’incitation du mois de février.
Enfin, inviter les élèves et parents d’élèves à descendre dans la rue est un aveu d’impuissance dans une lutte qui est déjà perdue d’avance et nous les invitons à rejoindre les rangs de l’intersyndicale de l’éducation pour que mains dans les mains nous puissions défendre valablement les enseignants de Guinée. La seconde étape portera bientôt sur la revalorisation des primes en lien avec l’article 100 du statut particulier de l’éducation et le recrutement des enseignants volontaires.
Vive l’unité syndicale!
Unis, nous vaincrons !
Le SNE.