Cela fait deux semaines depuis que le SLECG a déclenché une grève illimitée. Objectif, pousser l’État à améliorer les conditions de vie des Enseignants et à ouvrir les négociations autour des huit millions de francs guinéens proposés comme salaire de base. Aujourd’hui, dans plusieurs Ecoles Publiques de la capitale, le constat montre l’affluence par endroits et l’absence de Professeurs dans d’autres établissements.
Alors même si certains sont toujours décisifs dans leurs positions et ne sont jamais allés dispenser les cours depuis le 09 de ce mois, d’autres sont concentrés sur les cours notamment les Candidats aux examens nationaux. C’est le cas au lycée Balia CAMARA, dans la commune de Matoto. » On a un examen à préparer, donc il nous faut venir. Mais d’autres ne viennent pas. Et pourtant, il nous faut la présence de 7 professeurs, mais parfois, ce sont 3 ou 4 qui viennent par semaine. Donc cela va jouer considérablement sur notre préparation et notre formation de façon générale « , explique un élève du lycée.
Pour sa part, l’un des professeurs présents qui préfère garder l’anonymat, estime que parfois, il faut avoir recours à l’éthique professionnelle et le sens patriotique pour pouvoir servir. » C’est pourquoi, dit-il, on vient pour dispenser ces cours « .
En attendant c’est toujours le statu quo. Les vraies discussions autour des revendications du Syndicat n’ont pas encore débuté.