A une assemblée animée et bruyante ce samedi au siège à Donka, le SLECG (Syndicat libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) a appelé à une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national, dès le 9 janvier.
A l’annonce de la décision, » vive la grève », » vive les enseignants » » vive les 8 millions fg », » Pas de recul » entendait-on dans un vacarme tonitruant.
Enseignants et enseignantes ont brandi des papiers sur lesquels c’est écrit « Oui à la grève ».
A 12h 55, le numéro1 de ce syndicat, Aboubacar SOUMAH fait son entrée dans la salle. Salve d’applaudissements.
Ces enseignants, apparemment déterminés ont récité la Fatiha pour maudire, disent-ils, les traitres et les intrus dans le mouvement.
Aboubacar SOUMAH a souhaité bonne année à tous les enseignants. Après avoir déploré toutes les promesses non réalisées, dit-il, du gouvernement aux enseignants. Il a cloué au pilori, ce qu’il appelle « le faux recensement fait par Docteur Bano BARRY ». Il a validé l’idée de déclenchement de cette grève illimitée.
Il a précisé que seul lui Aboubacar SOUMAH, Secrétaire général du SLECG est habilité à suspendre le mot d’ordre de grève.
Des cris résonnaient dans toute la salle. C’est dans cette ambiance qu’Aboubacar SOUMAH a signé le préavis de grève.