Une vingtaine d’étudiants sortant ont présenté leurs mémoires ce jeudi
29 juillet, à l’Institut Supérieur d’Architecture et de l’Urbanisme
(ISAU).
Après un premier groupe le 27 juillet dernier, un autre était face aux
comités de jury, composés d’une brochette d’experts.
« Ma mission fondamentale c’est de prendre les étudiants, les encadrer pendant le cycle Bac+5, les faire sortir avec un diplôme qui
sanctionne les 5 années d’études, un diplôme qui ne va pas se donner
comme ça, un diplôme qui sera mérité. Les étudiants qui viennent à
l’ISAU ceux-là, qui sont sérieux qui ont bien étudié puissent sortir
avec un diplôme qu’ils ont mérité », indique Dr Siné DIAKITE, DG de
l’ISAU.
A l’ISAU cette année, près de 150 Étudiants repartis en trois groupes
sont appelés à présenter leurs mémoires devant trois comités de jury.
Parmi eux, Mamadou Pathé SOW.
« C’est une fierté pour nous aujourd’hui de participer à cette
soutenance tant attendu après quelques années de travail. Nous
remercions Dieu, les autorités publiques, tous nos enseignants, nos
formateurs de l’école primaire à l’université pour l’effort qu’ils ont
consenti pour notre formation. C’est un jour inoubliable. Nous passons de l’étape cycle universitaire à l’étape de carrière professionnelle », laisse-t-il, tout en soulignant que son thème, « c’est la
projection d’un bâtiment d’archive nationale à Koloma ».
« Si nous avons aujourd’hui certaines difficultés dans le domaine d’information, dans le domaine de l’aménagement de nos villes, c’est que le manque d’information demeure et toutes les institutions publiques n’arrivent pas à générer les documents au cours de l’histoire. Ce qui veut dire que la mémoire du peuple n’est pas sauvegardée. Donc, il faut trouver un bâtiment d’archive nationale pouvant abriter l’ensemble des documents produits et reçus par les institutions publiques, faire de sorte que tous les fonds qui ont été produits dans les institutions puissent être déposés dans le bâtiment d’archive nationale. C’est ce qui va permettre à l’humanité d’aujourd’hui de pouvoir connaitre leur culture et aussi préparer une meilleure projection pour l’avenir »,explique-t-il avant d’encourager à tous ses « amis qui n’ont pas eu la chance de soutenir de travailler à fond, de finir le cycle universitaire afin de commencer leurs carrières professionnelles ».
