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Conakry : Aboubacar SOUMAH du SLECG et quatre de ses camarades convoqués à la direction des investigations judiciaires

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Le secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) « bis », et quatre de ses camarades syndicalistes sont attendus ce lundi matin à la direction des investigations de la gendarmerie judiciaire de Kaloum.

Aboubacar SOUMAH et ses collègues y sont convoqués à la suite d’une plainte formulée par le camp de Kadiatou Bah, l’autre secrétaire générale de la faction du Syndicat libre des Enseignant et Chercheurs de Guinée (SLECG. C’est une information que le général SOUMAH, interrogé ce lundi.

« Nous avons appris que c’est Kadiatou Bah qui a déposé une plainte contre nous. Avec pour motif, usurpation de titre et de fonction. Je n’ai pas reçu personnellement la plainte. Mais, ceux qui étaient venus déposer la plainte chez moi ont trouvé que moi j’étais déjà sorti. C’est un gendarme qui a envoyé la plainte et il m’a appelé pour me faire la lecture, après il avait donné la plainte à mon fils. Mais ce dernier a refusé de la pendre et j’ai dit au gendarme de venir me trouver en ville. Il avait dit qu’il allait me trouver en ville mais malheureusement, il n’était pas venu et il avait donné la plainte au chef de quartier », a-t-il expliqué 

Poursuivant son intervention, Monsieur SOUMAH indique qu’il n’est pas seul à avoir reçu cette plainte car trois aussi de ses camarades ont reçu la même invite « Je ne suis pas seul dans cette affaire, trois aussi de mes camarades ont reçu la même plainte. Maintenant, nous sommes quatre, il y a Mohamed Bangoura, Aboubacar Sylla, Mamadou Aliou Sall et moi Aboubacar Soumah »a-t-il indiqué.

Au moment où nous échangions au bout du fil, le syndicaliste nous a confié qu’ils seraient en route pour la gendarmerie judiciaire pour aller répondre à cette convocation : « Nous sommes en route comme ça pour la gendarmerie pour aller répondre à la plainte. Nous sommes sereins parce que la gendarmerie n’a rien n’avoir avec une affaire syndicale. Nous allons partir les écouter, ils vont nous dire quels sont le titre et la fonction qu’on a usurpés »,a-t-il affirmé.

A suivre

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