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Conakry/UGAN: Fin d’un séminaire axé sur le numérique en faveur du personnel enseignants de l’institut Polytechnique

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Selon plusieurs scientifiques, l’amélioration des capacités de l’apprenant passe forcément par la qualification du personnel enseignant.

Et pour y arriver, les nouvelles technologies de l’information constituent un outil fondamental pour la conception et la mise à disposition de l’ensemble des modules à travers des techniques plus appropriées.

C’est dans cette perspective que l’Université Gamal Abdel NASSER de Conakry, le projet booster les compétences pour l’employabilité des jeunes et NEOTECH UNIVERSITY ont signé une convention visant à renforcer la capacité des enseignants à travers l’instauration d’une plateforme numérique (SCHOOL FACTORY).

Le projet est dénommé CIRA-UGANC-BoCEJ et NEOTECH. Ce séminaire de trois (3) jours qui a donc pris fin ce mercredi 15 mars 2023 est l’une des étapes à franchir au compte dudit projet.

« Ce séminaire s’inscrit dans la mise en œuvre du sous projet CIRA-UGANG-BoCEJ axé sur l’intégration des sociétés et entreprises dans le plan stratégique de l’Institut Polytechnique, une politique de systématisation des modules de qualifications, de certifications et l’alphabétisation professionnelle intégrant les TIC par l’installation du FACTORY SCHOOL à l’Institut Polytechnique de l’UGANC, qui permet de normaliser et de déployer au niveau national une réelle capacité de formation continue intégrée en entreprise, afin de compenser l’absence de structure et de plateaux techniques spécialisés. L’idée vise à pérenniser des acquis par la mise en œuvre d’une systématisation de la formation continue, construite sur et autour des capacités existantes. Les actions déjà menées ont permis de promouvoir le partenariat entre l’Institut Polytechnique et les Sociétés, Entreprises PME et PMI », a déclaré la Vice-Recteur de l’Université Gamal Abdel NASSER de Conakry, qui a présidé la cérémonie de clôture.

« Effectivement depuis 2020 dans le cadre du développement des consortiums, nous avons signé avec NEOTECH UNIVERSITY, qui est une entité qui travaille avec les unités de la Bretagne et la société navale et plusieurs entreprises françaises. Et après cette convention, il était prévu de faire des programmes permettant l’employabilité des jeunes. Ainsi, notre résultat est la systématisation de la formation continue dans le développement des modules qualifiant, certifiant et intégrant l’alphabétisation professionnelle. Nous avons développé quelques modules pour faciliter l’insertion. C’est dans ce même cadre expérimental que nous avons fait la pépinière de recrutement avec certaines sociétés et entreprises pour pérenniser cette étude expérimentale », a renchéri le coordinateur du projet.

Travailler d’arrache-pied pour aboutir à l’élaboration d’un registre national des certifications professionnelles fait partie des objectifs à atteindre.

« Je suis le fondateur de tout ce qui est solution FACTORY SCHOOL qu’on déploie dans notre pays en France que l’on est en train de transposer par volonté gouvernementale et le bon sens global en partenariat avec l’université Gamal Abdel Nasser sur tout le pays parce qu’on pense qu’il y a un très fort potentiel et qu’il est temps de pouvoir trouver des solutions pour apporter du complément à la formation initiale. La première thématique, c’est l’alphabétisation professionnelle pour permettre l’accès à tous à l’entreprise. On a aussi développé tout ce qui gravite autour de la création d’entreprise pour les jeunes guinéens. Au lieu d’être séparé chacun dans son petit château, on a demandé à tout le monde d’être autour de la table pour construire un référentiel exact de la formation continue », a expliqué Thierry, directeur de NEOTECH UNIVERSITY.

Les participants quant à eux apprécient fortement la qualité des thématiques abordées. Pour eux, cette opportunité va sans doute participer à l’amélioration des techniques d’enseignement.

« On voit déjà qu’avec de la volonté on peut améliorer la capacité de la formation sur place. Cela nous a quand même donné beaucoup d’ouvertures sur les politiques de l’enseignement et surtout la numérisation des cours pour faciliter l’accès au cours à distance aux apprenants », s’est réjoui Bangaly TOURE.

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