La secrétaire générale de l’autre faction du SLECG, brise enfin le silence et donne son avis sur le taux d’échec extrêmement élevé enregistré aux différents examens nationaux de cette année.
Pour Dame Kadiatou Bah, au regard de la crise syndicale qui avait secoué le secteur de l’éducation, à l’ouverture des classes, ce taux d’échec était inévitable.
« Cette année, il fallait s’attendre à ces résultats catastrophiques. Un enfant qui fait trois mois sans aller en classe ne peut se contenter d’une simple révision pour penser réussir à un examen. Et quand on avait dit qu’on organisera des cours de rattrapage, moi j’avais des doutes, car le temps perdu est très difficile à rattraper. Et je suis vraiment choquée », a-t-elle fait savoir.
C’est pourquoi, Kadiatou Bah, a invité ses collègues enseignants à plus de responsabilités dans les négociations avec les autorités gouvernementales.
« J’implore mes collègues de ne plus accepter que de tels échecs se reproduisent en Guinée, car notre crédibilité en dépend… Qu’ils acceptent d’aller petit à petit dans les négociations avec le gouvernement », a-t-elle lancé.
