S’achemine-t-on vers une crise dans le secteur Éducatif guinéen ? Tout porte à le croire. Alors qu’une délégation de la coordination des enseignants contractuels vient d’être reçue par le ministre de l’administration Mory CONDE, afin de trouver une solution au paiement de leurs salaires, la base menace d’aller en grève, si toutefois, la situation n’évolue pas ce vendredi 24 février 2023. Et ceci, dans toutes les préfectures de la Guinée.
‘’Au niveau national, nous avons une coordination nationale qui avait rencontré le ministre Mory Condé. A la sortie de cette rencontre, nos collègues nous ont rassuré avec beaucoup d’enthousiasme, comme quoi, il y a beaucoup d’espoir que des choses rentrent à l’ordre au plus tard jeudi. Mais, nous n’avons pas eu de fait concret allant dans ce sens, même pas un communiqué officiel, pour savoir au moins ce qui va se passer à partir de tel jour. Nous sommes permanents en contact avec les autres coordinateurs préfectoraux, nous attendons de pied ferme. S’il n’y a pas de faits concluants, concernant la situation des contractuels, nous allons devoir reprendre le mot d’ordre de grève. C’est-à-dire, abandonner tout simplement les classes à partir de ce vendredi 24 février’’, a menacé Facely DIOUBATE, Coordinateur des Enseignants Contractuels de Pita, chez nos confrères de FIM FM.
Insistant toujours sur la grève des contractuels en gestation, le Coordinateur DIOUBATE reste constant.
‘’Nous allons carrément bouder les cours, si d’ici ce vendredi matin, il n’y a pas de suite favorable à notre situation. Jusqu’à date, nous ne savons même pas quels seront nos salaires, quelle sera la rémunération mensuelle ? Et, nous avons peur d’une chose, si l’année scolaire avance Jusqu’à un certain moment, on sait dans ce pays, le gouvernement est capable à un moment donné de nous abandonner, une fois les enfants ont atteint un niveau important dans le programme. Ils vont continuer tout simplement ainsi, et organiser les examens’’, craint-il.
le revelateur224