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Conakry : Un Enseignant trimbale en justice la fille de son ex amante pour injures !

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TPI de Mafanco,image d'archive

La demoiselle Oumou Hawa CAMARA a comparu dans la journée d’hier, jeudi 23 février 2023, devant le tribunal correctionnel de Mafanco. Elle est poursuivie pour avoir proféré des injures grossières contre Ismaël CAMARA, Enseignant de profession, ancien petit ami de sa maman. À la barre, la prévenue a nié en bloc les accusations mises à sa charge, a constaté sur place à travers un de ses reporters.

Selon les informations recueillies par un reporter de Guineematin.com qui a suivi cette audience, Oumou Hawa CAMARA aurait injurié publiquement Ismaël CAMARA pour avoir frappé sa jeune sœur, qui est la fille de ce dernier. Les faits se sont produits au quartier Dabompa, dans la commune de Matoto. Dans sa déposition, Oumou Hawa CAMARA a rejeté tous les faits mis à sa charge. « Je ne l’ai pas insulté. Il n’a pas dit le nom de la personne qui lui a dit que je l’ai insulté », s’est-elle défendue, laconiquement.

Par contre, le président du tribunal a rappelé que la prévenue a reconnu les faits lors de l’enquête préliminaire. Oumou Hawa CAMARA a persisté dans ses propos. « J’ai toujours retenu ce que j’ai dit. Je n’ai jamais insulté monsieur Ismaël Camara », a-t-elle insisté

Pour sa part, Ismaël CAMARA, domicilié à Dabompa, a soutenu avoir été victime d’injures grossières de la part de la demoiselle Oumou Hawa CAMARA. « Elle a insulté mes parents et moi, dans ma famille. Mais, c’était à mon absence. Il y avait un paquet de témoins dans la cour, y compris madame Bangoura, Souadou Camara, la première fille de mon concessionnaire… J’ai frappé sa jeune sœur qui est ma fille. C’est pourquoi elle m’a injurié de façon grossière, en langue Sosso. Sa maman était mon amante depuis longtemps. J’ai frappé ma fille parce qu’elle me dépassait sans me saluer. Quand je lui en demande les raisons, elle me répond que c’est sa maman qui lui a dit de ne pas me saluer », a narré l’Enseignant.

Finalement, le président du tribunal Mohamed SANGARE a renvoyé le dossier au 02 mars 2023 pour la suite des débats.

Guineematin