Les choses s’accélèrent et s’annoncent sous de mauvais auspices pour Amadou Diaby, le véreux vice-président de la Feguifoot qui a eu le culot d’instaurer une mafia autour du Syli national de Guinée. Ayant été le pivot du racket organisé autour de l’équipe, il a été dénoncé par la presse avant que les dirigeants sportifs n’ouvrent les yeux sur ce qui aura été le plus grand scandale sportif en Guinée : le Syligate.
Finalement, l’entraîneur du Syli sénior reconnaîtra l’existence de cette mafia au bénéfice d’Amadou Diaby qui percevait 10 % des salaires ou primes destinés au staff technique. D’ailleurs, c’est Amadou Diaby qui a recruté l’entraîneur et négocié son salaire, frauduleusement rehaussé à 30 mille euros à cause des retro commissions.
Par ailleurs, Amadou Diaby a perçu une part des primes de jours, qu’ils avaient également recrutés à des coûts exorbitants. Toute chose qu’à reconnue notamment le capitaine du Syli national, Ibrahima Traoré, lequel a aussi dénoncé la pression exercée sur les footballeurs en cas de retard!…
Mercredi prochain, Amadou Diaby – déjà suspendu de ses fonctions à la demande pressante des membres statutaires qui lui ont retiré leur confiance – sera confronté à Paul Put par la commission d’éthique de notre Fédération. Son sort sera scellé à la suite de cette confrontation dans laquelle il risque de perdre toutes ses plumes. L’énergumène a appelé une armée de marabouts en renfort.
Depuis le fiasco du Syli en Coupe d’Afrique des Nations, le vice-président et démarcheur endiablé avait fuit le pays afin d’échapper à la vindicte populaire et à la rigueur de la Loi. Peine perdue, puisque juste après le comité d’éthique de la Fédé et les sanctions irréversibles qui en découleront, le procureur va se saisir de son dossier, vu la gravité des faits à lui reprochés. À suivre, comme on dit !
Sambegou Diallo