Dans l’émission Mirador de Fim FM du mercredi 31 août 2022, le ministre de l’enseignement technique a égrené quelques actions réalisées et celles en cours de réalisation dans son département. A date, précise Alpha Bacar BARRY, plusieurs centres de formation professionnelle, environ une dizaine, sont en cours de rénovation.
« Il y a le projet de rénovation des écoles qui était au ralenti que nous avons accéléré. Cette année, nous mettrons dans le réseau environ une dizaine d’écoles rénovées y compris les écoles nationales d’agriculture et d’élevage. Certains centres de formation professionnelle et nous avons entrepris de rénover les centres de formation professionnelle dont le CFP de Donka de Ratoma, de Kindia, de Labé et de N’Zérékoré etc. Le CFP de Boké est déjà rénové, le mobilier est sur place. Il va être équipé et mis sur le réseau. A côté du CFP de Boké, il y a une école qu’on appelle unité de formation mobile qui est une nouvelle aussi et qui sera mis sur le réseau. Bref nous comptons équiper et mettre sur le réseau pour la prochaine rentrée un total environs quinze écoles », a déclaré le ministre pour qui tous les problèmes dans le secteur de l’enseignement technique sont dus au fait qu’il n’y a pas un guichet unique permettant au département de collecter toutes les bases de données des apprenants.
Pour corriger cela, Alpha Bacar BARRY indique les dispositions déjà prises.
« Nous avons décidé de mettre en place une plateforme qui s’appelle « parcours pro » qui n’est pas une plateforme d’inscription simplement mais qui est aussi une plateforme qui gère le parcours professionnel de chaque élève guinéen. Aujourd’hui il y a des écoles qui ont opéré sans agrément qui ne seront pas sur cette plateforme jusqu’à ce qu’elle régularise leur situation. Deuxièmement, il y a des écoles qui sont omises. C’est pourquoi nous invitons d’ailleurs toutes ces écoles concernées par cette omission de se rapprocher du ministère pour qu’elles puissent être intégrées. Parce que parcours pro devient l’unique porte d’entrée à l’enseignement technique. Cela pour nous permettre de maîtriser l’effectif. Ça nous permet d’éviter de voir dans des classes de BTS brevet de technicien supérieur des individus qui n’ont pas le niveau, qui veulent obtenir ce diplôme. Une école X qui se trouverait dans tel coin du pays qui délivre un diplôme à quelqu’un qui n’a pas le baccalauréat vous n’avez aucun moyen de vérifier cela. Nous avons mis en place cette plateforme pour d’abord juguler cela et contrôler le flux d’entrants et de sortants dans les écoles sans pourtant se mêler de leur gestion interne. Mais nous voulons nous rassurer que dans ces écoles de santé le ratio des effectifs dans les salles de classe est respecté, les heures de pratique et de stage sont respectées et qu’on mette sur le marché de l’emploi des élèves qui ont vraiment le niveau », a rassuré le ministre de l’Enseignement Technique.
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