9 % pour le bac, 15 % pour le BPC et 17 % pour le CEE… Les examens scolaires ont été catastrophiques cette année en Guinée. À qui la faute ? Comment expliquer ces taux d’échec encore jamais enregistrés dans le système éducatif guinéen ? Que faut-il faire pour corriger cette situation ? Ce sont autant de questions qui ont été soumises au ministre de l’Enseignement préuniversitaire et de l’Alphabétisation, Guillaume HAWING dans l’émission « Guinée Actu » qui passe actuellement (22 heures 32) à la télévision nationale.
Pour l’émission de ce mercredi, 03 août 2022, la journaliste Makalé SOUMAH a invité trois confrères des médias privés : Ibrahima Sory TRAORE (Directeur de la radio NDimba FM et du site Guinee7), Amadou Kandessa DIALLO du site Guineenews et Nouhou BALDE de Guineematin.
« Dans ces examens, nous avons appliqué ce qu’on appelle le redressement, la refondation. Nous avons donné les vrais résultats, les résultats sortis des évaluations. C’est ce que nous avons donné. Nous n’avons rien fait d’autre. Et, généralement, j’entends beaucoup dire que c’est un fiasco, c’est c’est assez grave, c’est du gravissime… Qu’est-ce que moi je considère comme gravissime ? Je vais le dire ici et tout de suite : une formation bâclée est plus grave qu’un vrai résultat. C’est quoi la formation bâclée ? Les reformes sont claires, tous les pays sont d’accord là-dessus. Il faut une certaine moyenne pour aller en classe supérieure. C’est basique, c’est connu de tout le monde. Un élève qui n’a pas le niveau est un élève qui ne mérite pas cette moyenne… », indique le ministre.
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