C’est l’une des rares Écoles à obtenir ce taux de réussite au Brevet d’Étude de Premier Cycle (BEPC), cette année. Les 75 Candidats présentés par le Complexe Scolaire « La Source » ont tous été admis. Là où, d’autres Écoles n’ont enregistré aucun admis.
Nonobstant la sévérité qui a caractérisé l’organisation des Examens de cette année, le Complexe Scolaire »La Source » s’en est bien sorti. Pour son Directeur Général la rigueur a été de mise.
«Le secret, c’est la rigueur, le sérieux que nous accordons à l’éducation ici. D’abord ici, nous recrutons sur la base des tests quand nous recrutons les élèves. Quand par exemple tu n’as pas le niveau 10ème tu ne vas pas aller en 10ème. Et les enseignants que nous avons, nous les contrôlons. Ce sont de très bons enseignants, on les exige aussi de faire le sérieux», indique Bangaly KABA, avant de souligner : «à peu près nous avons le même système depuis le départ. C’est pourquoi La Source continue à faire du succès. Nous nous améliorons chaque année. Nous pensons à de nouvelles initiatives».
Pour rehausser le niveau du système Éducatif guinéen, le Directeur Général du Complexe Scolaire Universitaire et Professionnel de »La Source » laisse entendre que chacun à sa partition.
«Aux parents, l’examen de cette année a été très dure, l’Etat a vraiment serré. L’éducation des enfants doivent être une priorité, il ne faut pas juste laisser les enfants aller à l’école, il faut les suivre, les encadrer à la maison. Les élèves doivent savoir aussi qu’il n’y a pas plus l’éducation, les études. Pour être élite demain, il faut étudier. Il faut s’adonner aux études, prendre le courage. Ceux qui ont échoué doivent se dire c’est comme ça la vie, c’est une expérience, je vais me battre la prochaine fois pour y arriver», lance-t-il.
Quant au gouvernement, Bangaly KABA le demande de réunir les acteurs pour échanger.
«Nous savons qu’aujourd’hui notre système éducatif a beaucoup de problèmes. Je demanderais au gouvernement d’appeler tous les acteurs, faire les états généraux pour essayer d’améliorer notre système éducatif. C’est un point essentiel pour le développement de notre pays. Parce que l’école forme les cadres qui vont gérer le pays demain. Il faut que ça soit des cadres compétents, de bonne moralité qui pourront enfin changer ce pays. Je lance un appel au gouvernement du Premier ministre Mohamed Béavogui, au président de la Transition, le colonel Mamadi Doumbouya, de se battre, d’investir beaucoup plus dans l’éducation. L’éducation, c’est l’avenir de ce pays».
Par ailleurs, M. KABA soutient l’idée de fermeture de certaines Écoles Privées, annoncée par le ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation.
«Je trouve que le ministre a raison. Il y a beaucoup de problèmes dans le système. Ce n’est pas seulement du côté du gouvernement, c’est du côté de certaines écoles aussi. Aujourd’hui on voit des écoles qui évoluent qui n’ont même pas d’agreement, qui prennent des petites maisons qui les transforme en écoles. C’est vrai que des écoles privées ce sont des entités qui se font de l’argent, mais c’est différent des autres activités économiques. Parce que l’école c’est le sérieux, ça forme des cadres ; des médecins, des enseignants,… Je supporte le ministre dans son idée de vraiment contrôler. Et les écoles qui ne sont pas dans les normes, de les exiger à se mettre dans les normes. J’encourage le ministre dans cette démarche», a-t-il fait savoir.
A Sadjo Diallo
Tel: 00224 622 98 10 01
