A Matoto, la plus grande commune de Conakry, 23 mille 660 collégiens dont 11 mille 424 filles répartis dans 55 centres sont candidats et surveillés par un effectif de 1.546 enseignants. C’est le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Moustapha Mamy Diaby qui a lancé les épreuves au Lycée Ahmed Sékou Touré.
Dans la commune de Matoto, c’est le ministre en charge des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique qui a présidé le lancement officiel de la première épreuve au Lycée Ahmed Sékou Touré, en compagnie du directeur communal de l’Education de ladite commune.
Avant l’ouverture de l’épreuve de rédaction, le ministre Moustapha Mamy Diaby a prodigué des conseils aux candidats et encadreurs.
« J’ai dis aux candidats de considérer l’examen, le Brevet d’étude du Premier Cycle, comme étant une formalité académique qui permet à l’élève de mériter son passage du collège vers le lycée. Je voudrais dire aux parents d’élèves, aux enseignants, à toute la population, que notre ambition, c’est de qualifier davantage le système éducatif guinéen » a indiqué à la presse le ministre Mamy Diaby.
Pour sa part, le directeur communal de l’Education de Matoto, Daouda Doumbouya, a annoncé quelques mesures devant permettre le bon déroulé de cet examen.
« Aux alentours de tout le centre, il n’y a pas de regroupement. Nous sommes dans les normes. Quand vous venez, on vous vérifie. L’idée est de mettre les enfants dans une situation correcte dans les salles de classes. Il n’y a pas de téléphone. Et les surveillants sont informés de cela » a-t-il avancé.
Il faut souligner que quelques anomalies sont déjà enregistrées par endroit dans certains centres notamment celui de SOS à Enta Nord, où les mêmes renseignements tels que les PV, la filiation, se retrouvent sur les cartes de plus de cinq (5) élèves d’une même école.
Daouda Camara pour universiteactu.com