Depuis trois jours, les cours sont perturbés à l’école des soins de santé communautaire de Labé. D’après les informations reçues auprès des concernés ils ont décidé de boucler les cours jusqu’à obtenir satisfaction de leurs revendications. Ils réclament deux ans d’arriérés de leurs primes.
Interrogé sur cette grève, le porte-parole de ce mouvement, précise « nous enseignons les étudiants matin comme soir. Mais nous n’avons pas reçu nos primes de vacation. Face à la situation, nous avons informé les autorités, notamment la direction. On a fait trois lettres administratives. Par rapport à la revendication, on a menacé depuis fort longtemps, l’arrêt des cours. Mais on nous a fait comprendre, de faire les compositions, c’est ce que nous avons fait. C’est ainsi, ils nous ont promis que vers la fin du mois de mars, ils allaient satisfaire nos réclamations, mais malheureusement, rien n’a été fait », a fait savoir Mohamed Issagha SOUARE, porte-parole des Enseignants grévistes.
Plus loin, cet Enseignant ajoute que les autorités lui doivent deux ans de prime de vacation : « habituellement, on nous paye à la fin de chaque mois. Et là, le volume horaire pour deux heures de temps est payé à 50.000 franc guinéens, c’est-à-dire 25.000 FG le volume horaire. Mais nous sommes vers la deuxième année, on a reçu zéro Franc. Et finalement, nous avons décidé d’arrêter les cours jusqu’à ce que nous obtenions gain de cause. Nous savons que cela impact négativement le déroulement des programmes. D’autant plus que la majeure partie des cours sont dispensés par nous enseignants vacataires. Pour le moment, on n’a pas l’intention de reprendre les cours tant qu’ils ne nous payent pas intégralement les deux ans de prime » a mis l’accent Mohamed Issagha SOUARE enseignant vacataire, porte-parole des grévistes.
L’effectif des Enseignants vacataires de Labé est estimé à une vingtaine. Quant aux Enseignants titulaires, ils sont au nombre de huit (08) selon des informations reçues auprès de certains responsables de l’école des soins de santé communautaires de Labé.
Kalenews
