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ISSEG: Cérémonie de remise du prix d’excellence aux meilleures Enseignantes-Chercheures, Chercheures et Étudiantes…

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La cérémonie de remise du prix d’excellence aux meilleures Enseignantes Chercheures, Chercheures et Étudiantes évoluant dans les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques, 2020-2021, a eu lieu ce vendredi, 11 février, à l’Institut Supérieur des Sciences de l’Éducation de Guinée (ISSEG). Cette année, ce sont au total, 11 lauréates, dont 4 Enseignantes-Chercheures qui ont été récompensées par les autorités de l’Enseignement Supérieur. C’est une cérémonie présidée par Dre Diaka SIDIBE, accompagnée de ses collègues des départements de la Promotion Féminine et de la Communication.


Dans son discours de circonstance, le Directeur général de l’ISSEG, s’est d’abord félicité de la tenue de cette cérémonie au sein de son Institut. Pour Dr Akoi Massa ZOUMANIGUI, qui d’ailleurs la veille, a été confirmé par décret à son poste, c’est tout l’ISSEG qui est honoré, à travers cet évènement.

« L’ISSEG mesure à sa valeur la, portée symbolique de la décision qui l’associe à l’organisation de cette cérémonie qui constitue premièrement : à enrichir le débat sur la problématique de la participation active des filles et des femmes dans le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ;deuxièmement : élaborer et adopter des stratégies d’amélioration de l’équité à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique ; et enfin : à rendre opérationnelles les stratégies les plus pertinentes pour le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique », indique-t-il.

Il faut rappeler que depuis 2015, selon Hadja Aissatou Mbara DIALLO, Directrice générale du Service genre et équité du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation.

«chaque année un prix d’excellence est décerné aux meilleures enseignantes-chercheures, chercheures et étudiantes qui, de par leurs qualités académiques et professionnelles contribuent au rayonnement de nos institutions d’enseignement supérieur et de recherche scientifique. Ce prix a pour but : de créer une dynamique et une émulation entre les filles et les femmes, les motiver à étudier et à poursuivre leur carrière dans les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques, et particulièrement, dans l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et l’innovation technologique », note-t-elle.

Présente à cette cérémonie, la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables a salué l’initiative du département de l’Enseignement Supérieur.

« Ce prix attribué par les autorités du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation répond aux préoccupations du département en charge de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables. De nos jours et plus que jamais, à l’heure de la mondialisation, la contribution et la participation des filles et des femmes dans tous les domaines est indispensable pour le développement de notre pays. Honorer ces braves femmes est une initiative qui apportera des réponses communes et appropriées à certains défis auxquels les femmes sont confrontées. Cet acte hautement significatif donne une reconnaissance et une visibilité aux femmes scientifiques et contribuera, j’en suis sûre, à favoriser un changement de comportement face aux stéréotypes encore vivaces dans nos sociétés », déclare Aïcha Nanette CONTE.

Après avoir expliqué les objectifs de cette initiative, la ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation est revenue sur la particularité de cette nouvelle édition.

  « Aujourd’hui les institutions font un travail préliminaire en ce qui concerne les étudiants et même les enseignants. Pour les étudiants, il y a des notes de l’année académique qui sont transmises au niveau du département. Les enseignantes, chercheures également, il y a les critères de recherche et les critères d’enseignement… Donc une équipe technique travaille au niveau du département pour obtenir les meilleurs profils chaque année. La particularité cette fois-ci, on a pris des jeunes dames de Conakry à N’Zérékoré mais aussi chaque enseignantes chercheures au-delà des satisfécits, un outil de travail et un ordinateur pour chacune des deux couches. Elles ont reçu également une enveloppe symbolique pour les enseignantes chercheures, un accompagnement pour le financement de leur formation pour celles qui sont en Master et Doctorat et pour la recherche pour celles qui font la recherche scientifique. En fait, nous voulons passer un message, c’est que les femmes doivent embrasser les sciences techniques, valoriser la recherche, valoriser l’enseignement mais aussi se rendre compte aujourd’hui que les femmes doivent être les jalons de la prise des décisions concernant l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et l’innovation. L’accompagnement est là. Ce prix déjà est un témoignage. Pour les enseignants qui sont actuellement en process par rapport à leur formation (master et doctorat) le financement de la formation des formateurs est important. Donc, nous avons mis l’accent plutôt sur la question du genre cette année que pour la parité et l’équité », a fait savoir Dre Diaka SIDIBE .

Parmi les lauréates de cette année, Aïssatou Lamarana BAH, Enseignante-Chercheure à l’Institut Supérieur Agronomique Vétérinaire de Faranah, département agroforesterie, spécialisée en sciences de l’environnement. Ce prix qu’elle vient de recevoir, l’encourage à aller plus loin.

«C’est un prix d’encouragement qui nous permettra de travailler en synergie avec les autres récipiendaires pour non seulement mériter ce prix et encore avoir un nombre beaucoup plus élevé des lauréates dans les années à venir. Mes ambitions c’est de continuer les recherches. Présenter et vulgariser les résultats pour sauver l’environnement. Que chacun en ce qui le concerne arrive à prendre conscience de ce qui représente notre environnement», a laissé entendre la lauréate.

Amadou Sadjo Diallo