Trois mois après l’ouverture de classes, les grincements de dents commencent. Face au non-paiement des primes de documentation et de recherche des Enseignants et Enseignants- chercheurs de Guinée au titre de l’année Scolaire et Universitaire 2021-2022, une partie du syndicat de l’Éducation vient d’interpeler les nouvelles autorités.
Cette prime est fruit de la grève des enseignants qui avaient empêché la tenue de l’examen du Baccalauréat de juin 2006.
Selon le responsable du Syndicat National de l’Éducation (SNE), ces primes doivent être en principe payées aux Enseignants et Enseignants- Chercheurs fin septembre, début octobre ou à la veille de chaque ouverture des classes en vue de l’achat de documents nécessaires à la réactualisation des cours.
« Trois mois après la rentrée des classes, ces primes restent impayées aux ayant-droits et ce, malgré les multiples démarches entreprises auprès du cabinet sortant du Ministère de la fonction publique en vue d’une issue négociée et concertée pour le bonheur de l’école guinéenne », dénonce Michel Pépé BALAMOU, qui s’interroge s’il s’agit d’un « acte de sabotage ou de provocation ».
Le Syndicat national de l’Éducation invite les nouvelles autorités du pays à plus de diligence dans le traitement de ce « dossier sensible en vue d’apaiser le cœur des enseignants qui ne peuvent plus prendre leur mal en patience face à un retard injustifié et teinté de mépris pour la profession enseignante ».
Michel Pépé BALAMOU souligne qu’ils militent en faveur d’une transition apaisée et réussie mais dans le strict respect des droits des Enseignants, « leaders en temps de crise et façonneurs d’avenir ». Ce leader syndical demande aux enseignants de rester, vigilants et mobilisés.
A suivre…
Africaguinee