À travers un arrêté signé du ministre de la Fonction publique Billy Nankouma Doumbouya, plusieurs « fonctionnaires » relevant du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation ont été affectés dans des différents départements ministériels.
Ils sont au total 54 fonctionnaires, tous issus du département en charge de l’enseignement pré-universitaire. Autre fait, ce qu’on y retrouve sur la liste, plusieurs jeunes « communicants » du parti au pouvoir le Rpg Arc-en-ciel.
Ces différentes mutations interviennent seulement après la mise en place de la commission tripartite, sensée assainir le fichier de l’ensemble des ensembles.
Au SLECG, on estime que ces mutations sont une manière pour le gouvernement de faire échapper certains soi-disant fonctionnaires au contrôle des fictifs :« Je précise que ce ne sont pas des enseignants. Aucun d’entre eux n’était en situation de classe. Ils ont été recrutés à la faveur de la grève de février 2018, puisqu’il est question désormais de procéder à l’assaisonnement du fichier des fonctionnaires de l’éducation, ils ont jugés nécessaires de les extirper. Consciencieusement, ils savent que ce ne sont pas des enseignants. Ils ont été récompensés juste pour les injures grossières » a fait savoir le porte-parole du Slecg Mohamed Bangoura dans une radio de la place ce jeudi 07 janvier 2019.
SOW MÔ YAYE,pour universiteactu.com