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Guinée / Aboubacar soumah au gouvernement : le mot d’ordre de grève est juste suspendu et non levé

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Le secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) à déclaré, ce samedi 12 janvier, que le mot d’ordre de grève est juste suspendu et non levé. Il a également affirmé qu’il n’hésitera pas à déclencher un autre mouvement si, le gouvernement refuse l’application de l’accord de sortie de crise.

Le numéro 1 du « SLECG » assure que le SLECG est plus que jamais déterminé à déceler les fictifs émargent dans la fonction publique en qualité d’enseignants.

‘’Le recensement se fera avec le gouvernement, mais piloté par le SLECG. Nous avons insisté là-dessus. Reprenons les cours,  Mais soyez prêts. Nous allons encore déclencher la grève si nous constatons  une mauvaise volonté de la part du gouvernement’’, prévient Aboubacar soumah

Il promet de veiller au grain pour que les fictifs soient extirpés du fichier des enseignants.  ‘’Avant que la mission n’arrive, chaque établissement doit fournir une liste exhaustive de tout le personnel’’, a-t-il indiqué, précisant que ceux qui tirent profit de la présence des fictifs ne tarderont pas d’entrer dans la danse.

‘’Ils vont distribuer à des gens des actes de prise de service, de mutation pour que ces derniers puissent se présenter à la place des fictifs. Il va falloir qu’on soit vigilants pour déceler tous les cas frauduleux’’, à t-il donné comme instructions.

‘’Nous devons prendre toutes les dispositions pour que seuls les enseignants qui seront effectivement en fonction qui puissent être recensés pour bénéficier de salaires. Nous y veillerons. Parce que par le passé, l’éducation était devenue une porte d’entrée à la fonction publique. Tous ceux qui ont migré par-là, nous devons décanter toutes ces situations. Tous ceux qui sont morts et qui continuent à recevoir des salaires doivent être détectés’’, à insister le camarade Soumah.

Avant d’aller sur le terrain pour l’opération d’assainissement du fichier des enseignants, il affirme que ‘’nous allons demander à l’Etat le nombre réel d’enseignants payés. En 2009, nous avions eu à découvrir des milliers de fictifs. Nous avons transmis la liste à la Fonction publique, mais au lieu d’éliminer ces fictifs, ils ont éliminé des enseignants en activité. Les fictifs, eux, sont protégés’’. SOW MO YAYE, pour universiteactu.com