Les premières Épreuves du Baccalauréat Unique, session 2021, ont été lancées ce jeudi 22 juillet 2021. A Conakry et pour la commune de Ratoma, c’est le Lycée2 de Lambangny qui a abrité la cérémonie de lancement en présence du Premier, Dr Ibrahima Kassory FOFANA, du ministre de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation, Pr Alpha Amadou Bano BARRY et les autorités communales. Et, au sortir de la salle Pr Alpha Amadou Bano BARRY a mis en garde les Candidats qui tenteront d’utiliser leurs téléphones pour frauder.
« Nous espérons que les élèves ont compris nos messages et qu’ils ont laissé les téléphones à la maison. Si tel n’est pas le cas, celui qui sera pris sera éliminé des examens de cette année. Et, naturellement, j’utilise aussi mon chapelet pour m’assurer que le réseau ne puisse pas fonctionner pour les élèves qui vont réussir à venir avec les téléphones et à dribbler tout le monde », a lancé le ministre.
Après cette mise en garde, le ministre Bano BARRY a dévoilé plusieurs autres innovations permettant, espère-t-il, de qualifier le système Éducatif guinéen.
« Cette année, nous avons étalé les activités sur trois jours, étant donné qu’il y a sept matières en raison de deux matières le premier jour, deux le deuxième jour et trois matières le dernier jour. Nous considérons que ce dispositif va permettre à la fois de ne pas disperser les efforts, mais aussi de s’assurer que les élèves sont suffisamment mobilisés pendant la période des examens.
Enfin, nous avons aujourd’hui dans le dispositif une couverture nationale totalement complète qui fait que nous avons la possibilité, en temps réel, avec un système de monitoring, de savoir ce qui se passe dans chaque centre d’examen. Nous avons aussi obtenu une réduction du nombre de centres d’examens pour permettre un meilleur contrôle. Ce n’est pas le nombre de salles qui a baissé, c’est le nombre de centres. Ce qui permet en réalité un meilleur dispositif de couverture sur l’ensemble du territoire national.
La dernière chose est que les centres de correction ont été délocalisés pour être envoyés à Kaloum dans l’espoir que nous allons passer la journée avec les correcteurs pour nous assurer que le premier correcteur et le deuxième correcteur n’ont aucun lien jusqu’à la fin de la correction. Nous espérons qu’à la fin le système sera plus performant, il y aura probablement plus d’admis ou en tout cas les meilleurs admis que nous pourrons sortir du système éducatif. Voilà les grandes innovations que nous avons apportées et nous espérons que les résultats seront à la hauteur », a dit le ministre.