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Les Candidats recalés:« En réalité, qu’est-ce que le MENA fera de ces 171 943 Candidats ? » s’interroge Michel Pepe BALAMOU

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Suite au récent toilettage de la liste de candidature aux examens nationaux (CEE, BEPC, Baccalauréat Unique) par le ministère de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation, au total 171943 Candidats ont été recalés et donc disqualifiés de ces Examens.

Face à ce qu’il qualifie de dysfonctionnements, le leader du Syndicat National de l’Éducation (SNE), estime que les responsabilités doivent être situées à plusieurs niveaux. En citant ainsi celles de tous les acteurs de l’Education.

Michel Pepe BALAMOU en a ainsi rappelé que les candidats au Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) qui ont été recalés du fait de n’avoir pas un diplôme authentique du Certificat de fin d’Études Élémentaires ( CEE) et ceux du Baccalauréat recalés du fait de n’avoir pas un diplôme authentique du BEPC ont fait 4 ans au Collège et 3 ans au lycée sans être inquiétés, sauf à quelques 3 mois de ces Examens Nationaux.

«… il va falloir situer les responsabilités de ces dysfonctionnements et comprendre que les différents candidats recalés ne sont que la partie immergée de l’iceberg. Nous savons tous que la fraude aux examens commence depuis l’inscription des candidats, le choix des sujets, des surveillants, des correcteurs, des centres d’examens, des délégués, des superviseurs, la passation des épreuves, le conditionnement des copies, le secrétariat, la saisie des notes jusqu’à la proclamation des résultats nationaux. Le pire se produit dans les évaluations des classes intermédiaires dans lesquelles personne n’échoue», a-t-il indiqué.


” En réalité, qu’est-ce que le MEN-A fera de ces 171 943 Candidats recalés ? Ces candidats vont-ils retourner refaire les examens antérieurs pour mieux répondre aux critères de candidature aux examens nationaux ? “ s’interroge Michel BALAMOU.

En tout cas quoique l’on dise, cette situation est une patate chaude entre les mains du MEN-A qu’il va falloir contenir en trouvant une solution alternative afin d’éviter tout mouvement d’humeur dans nos concessions scolaires.

« Il faut au même moment, accélérer le processus d’intégration de la technique biométrique dans la gestion des effectifs des élèves pour que l’on puisse chasser dorénavant toute fraude en amont», a-t-il conclu chez nos confrères de mosaiqueguinee.