Le phénomène de viol est en train de gagner du terrain dans la région de Kankan. Après le viol de la fillette de deux ans à Kouroussa le jeudi dernier, un nouveau cas vient de nous être notifié ce mercredi 17 février. Cette fois-ci, les faits qui remontent au samedi dernier, se sont produits dans la commune urbaine de Kankan plus précisément dans le quartier Bordeaux, secteur cimenterie.
Selon une source familiale ayant requis l’anonymat, la victime est une Élève du lycée Marien Ngouabi et elle est âgée de 18 ans. Elle a été abusée sexuellement par l’un de ces Professeurs.
« La petite souffre d’hépatite, le professeur en question lui a dit qu’il peut la guérir de maladie. Ainsi, il lui a donné rendez-vous la nuit, dans une maisonnette au quartier Bordeaux. Il l’a violé puis l’a déposée au rond-point du quartier Missira où il l’embarqua à bord d’un taxi pour être déposée chez elle. C’est arrivé à la maison que la petite a été interrogée par sa mère et elle lui a dit en pleurant ce que son professeur qui l’a violée. Interrogé par la famille, le professeur en question a reconnu les faits en présence de sa femme avant de présenter ses excuses. Mais c’est un crime qu’il a commis. Dieu merci, il l’a reconnu et nous détenons aussi des enregistrements de ces aveux. La justice à travers l’OPROGEM a été saisie idem que le chargé de l’enfance au gouvernorat de Kankan. Et comme la fille a aussi des amis au sein du club des jeunes filles leaders, alors cette structure aussi s’est aussi engagée à la soutenir », a confié notre interlocuteur chez nos confrères de guineenews.
Alors que certaines autorités Éducatives de la place en collusion avec la famille de la victime, tentent d’étouffer l’affaire, le service régional en charge de l’enfance qui s’est saisi de ce dossier au même moment que plusieurs ONG, a assuré qu’une plainte a été enregistrée au tribunal de première instance et qu’ils iront jusqu’au bout de la procédure.
Faut-il préciser que pour le moment, aucune autorité Éducative notamment le DPE, n’a pour accepter de se prononcer sur la question.