Incroyable mais vrai. Un Enseignant a infligé à sa femme, la pire humiliation de sa vie. Tenez! Les faits remontent au 9 octobre dernier dans le strict de Konipala, dans la sous-préfecture de Kobela à N’Zérékoré. Où les violences faites aux femmes deviennent de plus en plus fréquentes.
Madame Jeanne (nom emprunté par notre rédaction) est une jeune femme mère qui a deux enfants. Elle est mariée à M. Eugène KOLIE, un professeur d’Education Physique dans un collège de la localité.
La victime de son époux revient ici sur les circonstances dans lesquelles son mari l’a humiliée. “Je souffre de la gastrique. J’étais partie acheter des produits à la pharmacie lorsque que j’ai rencontré mon mari au marché. Il m’a bastonnée avant de me déshabiller en m’accusant que j’étais chez mon copain. Alors que c’est faux. Devant une grande foule, il a allumé sa torche pour mettre dans mon vagin tout en invitant les gens à venir voir le sperme.
Je voulais me suicider. Mais un monsieur m’a dissuadée et m’a conseillée de prendre contact avec Madame Hélène, présidente d’une Ong humanitaire pour la protection de la femme et des enfants. Aujourd’hui, j’ai perdu ma dignité. Madame Hélène Zoglemou est mon seul espoir”, dira la victime en larmes.
Pour sa part, Mme Hélène dit avoir reçu un appel le 9 octobre 2020 l’informant “qu’une femme est victime de violence de la part de son époux. Ainsi, le 13 octobre, je me suis rendue dans le district de Konipala. Où j’ai pris contact avec les autorités, qui m’ont fait savoir que Eugène, professeur d’éducation physique n’est pas à sa première fois”.
Poursuivant, notre interlocutrice précise :
“cette femme a fait deux enfants avec Eugène. Ce jour-là, il arrête sa femme et la frappe, sous prétexte qu’elle vient de chez son copain. Il l’a infligée des coups avant de prendre sa torche et ouvrir ses jambes pour mettre la lumière de la torche dans son vagin devant une foule tout en l’invitant à venir y regarder le sperme. Pour dire qu’elle vient de faire des rapports sexuels avec son copain”.
Pour calmer la femme, rapporte Mme Hélène, les sages sous l’égide des « Zogo » (les gardiens de la tradition), ont demandé à Eugène de donner deux boucs et 500 000 GNF. Ce, en guise de “sanction”! Le comble.
A noter qu’une plainte, contre Eugène est déposée à la police mais il n’a pas encore daigné répondre, selon l’officier de Michel TOLNO en charge du dossier.
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