Comme on le dit souvent chez nous, « fais du bien à celui qui te veut du mal, donne à celui qui te retire et prône toujours du bien à celui qui te sollicite du malheur »
Peut-on dire sans doute de se tromper que c’est cette assertion tirée de la culture forestière qui a inspiré la cheffe de cabinet du Ministère de la jeunesse. En effet, il y’a quelques jours, dame Raama CAMARA, cheffe de cabinet du Ministère de la jeunesse et militante engagée du parti au pouvoir, était la cible de quelques individus sur les réseaux sociaux. Des attaques de tout genre allant des injures, à la calomnie, des accusations de détournement de frais de campagne. Les attaques étaient tellement violentes qu’elles ont touché à la vie privée et la dignité de dame Raama CAMARA. Elle aurait même déposé une plainte auprès de la DPJ contre ses détracteurs notamment un certain Ibrahima Sory CAMARA. Pendant que l’opinion s’attendait à une vengeance contre ceux-ci, à la surprise générale des internautes, sur sa page Facebook, dame Raama CAMARA en bonne mère de famille et très sage a plutôt conseillé ses détracteurs et à travers eux la jeunesse guinéenne au bon usage des réseaux sociaux. Un message apprécié et partagé par ses ami(e)s et admirateurs qui trouvent cette démarche et réponse très responsable. Nous vous livrons en intégralité ledit message.
« Il est évident que les médias sociaux constituent aujourd’hui pour chaque personne un des moyens ou la voie privilégiée pour atteindre plus de personnes. Quoi de plus normal que de partager ses opinions et des informations avec ses amis et plus de personnes possibles. La question qui demeure est celle de la véracité et de la moralité de ce que nous voulons partager. Si la profession de journaliste obéit à une éthique et à une déontologie, celle d’animateur de réseaux sociaux ressemble à un fourre-tout où chacun selon ses humeurs et ses intérêts publie ce que bon lui semble. Cette liberté sans limites que nous offre les réseaux sociaux nous donne-t-elle le droit d’outrepasser des normes établies dans la société ? Bien que personnalité publique, c’est en tant qu’épouse, sœur, mais surtout en tant que mère et encadreur de jeunesse que je m’indigne de constater le foisonnement des publications tendancieuses visant à discréditer sadiquement des personnes cibles. Aussi, voudrais-je lancer un appel pressant à la jeunesse en faveur d’une responsabilité dans nos différentes publications. Abstenons-nous de vilipender sans preuves des personnes simplement dans le but de leur régler des comptes. Nos mots peuvent nous revenir à la face chargés de maux (Effet boomerang). Pour des intérêts sordides ou pour une cause de peu de valeur, ayons la hauteur d’esprit et la décence morale de nous abstenir de nous livrer au jeu dangereux qui consiste à raconter des balivernes et à proférer des insanités, juste pour nuire à autrui. A-t-on une fois réfléchi aux conséquences actuelles et futures de telles attitudes sur la vie de nos victimes et sur celle de leurs proches ? De nos jours, il est difficile de contrôler l’accès des mineurs aux différents réseaux sociaux. A-t-on une fois réfléchi aux conséquences actuelles et futures sur l’éducation de nos enfants qui sont aussi exposés sur les réseaux sociaux ? Quel héritage voulons-nous laisser pour nos enfants ? A-t-on une fois imaginé que nous pouvons nous aussi être un jour la proie d’un autre chasseur de primes, peut-être plus virulent que nous le sommes aujourd’hui ? Je vous invite chers amis jeunes à publier de façon responsable car chacun répondra de ses actes devant le tribunal de l’histoire. Vivement une jeunesse consciente, responsable, autonome, solidaire et capable de tirer son épingle du jeu sans être victime d’une manipulation déroutante. Ainsi, nous nous assurerons un futur radieux sans bruit de casseroles ».
Espérons que ce message plein de sages soit assimilé par tous.
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