Depuis la fermeture des établissements d’enseignement, en raison du coronavirus, les autorités en charge de l’Education nationale et de l’alphabétisation sont à pied d’œuvre pour permettre aux élèves de suivre les cours à distance.
Dans les couloirs du ministère de l’Education nationale, l’heure est aux derniers réglages. Morlaye Yattara, inspecteur général dudit département a confié à notre rédaction que depuis l’apparition du Cobvid-19 en Guinée, “le ministre M. Mory Sangaré, a déployé beaucoup d’efforts. Il a mobilisé 136 cadres réunis dans différentes commissions et nous a chargés de faire de tout pour que les élèves puissent apprendre soit à la radio, à la télé ou à travers des brochures’’.
‘’Dans la première commission, nous avons une équipe composée de 5 personnes et dirigée par la secrétaire générale du ministère de l’Education nationale, Mme Ndiaye Néné Fatou Diallo. Une autre composée de 4 personnes est chargée de la coordination technique’’, explique M. Yattara, rencontré mardi au siège du département de l’Education nationale.
Notre interlocuteur précise que des cours ont été préparés par une équipe de ‘’80 enseignants de tous les niveaux. Ces cours doivent être dispensés en utilisant des canaux d’information et de communication. On a aussi coopté des personnes ressources qui sont des professeurs expérimentés ainsi que des cadres de l’Institut national de recherche et d’animation pédagogique (IRNAP)’’.
‘’Les équipes pédagogiques chargées de produire les leçons, au niveau de l’enseignement élémentaire, ont déjà 32 leçons disponibles qui sont prêtes à être dispensées. Pour le secondaire, tous profils confondus, nous avons déjà 225 leçons déjà produites. Tout ça, pour aider les enfants qui sont actuellement à la maison et qui ne font rien’’, souligne-t-il.
A la question de savoir la date du démarrage effectif des cours à distance, Morlaye Yattara répond que ‘’nous n’attendons que les instructions du ministre de l’Education nationale pour donner le coup d’envoi à la formation à distance’’.
Pour les élèves n’ayant accès ni à la télé ni à l’internet, rassure-t-il, ‘’on enverra les versions électroniques des cours aux services déconcentrés du ministère chargé de l’Education nationale qui vont les imprimer et les distribuer aux apprenants’’.