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Guinée : des élèves s’expriment sur une annonce des autorités éducatives

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Ce mercredi 18 mars, les autorités éducatives ont à nouveau donné des congés aux élèves hors mis les congés universels jusqu’au 24 mars prochain, ceci en prélude au double scrutin prévu le dimanche 22 mars prochain. Cette décision est mal accueillie chez certaines élèves qui doivent affronter les examens nationaux.

Fatoumata SOUMAH élèves au groupe scolaire Assia dans la commune de Ratoma « le gouvernement guinéen veut nous fatiguer, l’autre fois ils nous ont forcé et finalement les élections ont été reportées et cette fois-ci c’est du mercredi 18 jusqu’au  mardi 24 mars, tout simplement pour des fins politique qui ne nous regarde pas actuellement. Nous sommes sur les préparatifs de nos examens, vu que la majeure partie de nos cours ne sont pas achevés à cause de la grève des syndicats ou des politiciens et là on nous donne des congés forcés, c’est juste déplorable »

Mariam DIALLO élèves de la terminal dans un établissement public de la place « ces congés forcés ralentissent notre programme et découragent certains car c’est dès maintenant qu’on doit préparer nos examens, mais si nous sommes obligés de rester à la maison à cause de la politique ou des syndicats, c’est désolant »

Bountouraby SYLLA élève au lycée Titi « on ne nous encourage pas à étudier à cause de la politique, il y a les manifestations du FNDC, les congés forcés, pourtant le Président dit toujours que nous ne sommes formés, comment l’être alors qu’on ne suit pas normalement les cours ? »

Madame BARRY mère de deux enfants rencontrée au rond-point de la Tannerie « l’éducation de nos enfants est bafouée ces dernières années, ils ne suivent pas normalement les cours, comment pourront-ils être en compétition avec les autres élèves de la sous-région ? J’ai juste mal au cœur »

Pour rappel, ces élections qui étaient prévues le 1er mars ont été ramenées pour ce dimanche 22 mars 2020. Reste à savoir si elles se tiendront alors que le FNDC menace d’empêcher le scrutin. La psychose se lit déjà sur le visage des citoyens qui peinent à avoir le quotidien.