La grève déclenchée par le SLECG, et qui impacte en partie l’école guinéenne depuis plus de deux mois maintenant, est loin de connaître son épilogue.
C’est en tout cas, ce qu’a laissé entendre, mercredi, à Conakry, Aboubacar SOUMAH, secrétaire général du SLECG, à l’origine de ce mouvement de grève.
Ce combat, à en croire le Général SOUMAH, continuera, s’il le fut jusqu’en fin d’année, du moins jusqu’à satisfaction des revendications des enseignants ; des revendications qui se résument, entre autres, à l’obtention d’un salaire de base de huit millions de GNF et l’engagement des enseignants contractuels à la fonction publique.
« Ne nous laissons pas faire, continuons notre combat sans reculer. Tant qu’on n’est pas satisfait, même si on doit continuer la grève jusqu’en fin d’année, restons dans cette posture. Si vous êtes fatigués, vous me le dites. Nous sommes arrivés à un point de non-retour. Continuez la grève jusqu’au bout. Ce combat n’est orienté que contre les prédateurs de ce pays qui se sont accaparés des biens de ce pays et qui veulent pas partager. Tant que notre part ne nous est pas remise, nous allons continuer à dénoncer. Notre combat est légitime, nous ne l’abandonnerons pas », a-t-il martelé