Le tribunal de première instance de Mamou détruit par les étudiants au cours d’une manifestation ce lundi.
Ils sont plusieurs étudiants qui ont exprimé leur colère ce lundi dans la ville de Mamou. Joint au téléphone par universiteactu.com, Sidiki Camara, le Procureur du tribunal de première instance nous avait expliqué les faits: « aux environs de 10 heures, on était tranquillement assis dans notre bureau en train de travailler lorsque nous avons vu des étudiants qui sont arrivés massivement, munis de gourdins et de cailloux. Ils nous ont lapidés. Mon garde du corps a été atteint sur la tête, les vitres de la salle d’audience et de mon bureau ont été endommagées, le pare-brise de ma voiture a été endommagé ainsi que la voiture du juge Barry. Ils ne se sont pas limités à cela, ils ont jeté des cailloux sur la toiture. Ce n’est pas nous qui gérons l’EDG, on se demande vraiment pour qu’elle raison, ils nous ont pris pour cibles ? »
Poursuivant, le Procureur de Mamou affirme avoir demandé aux forces de l’ordre de procéder à des interpellations. Il y a une vingtaine d’étudiants qui aurait été déjà interpellée et ils sont en audition, a-t-il précisé avant d’ajouter ce qu’ils ont fait, c’est tout un chapelet d’infractions qu’ils ont eu à commettre parce que pour manifester sa colère, il y a toute une procédure à suivre. Lorsque vous ne respectez pas cette procédure et vous vous mettez en travers la loi. Et la loi sera appliquer a précisé le procureur.
Il faut rappeler que la raison principale de la manifestation des étudiants de ce lundi à Mamou est due au décès tragique de deux de leurs amis dans un incendie provoqué par un court-circuit dans le quartier Poudrière.
