Le ministre de l’enseignement pré-universitaire souhaite décentraliser les futurs examens nationaux
Le ministre de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation, Ibrahima Kalil Konaté a émis le souhait ce vendredi de décentraliser les examens nationaux. L’annonce a été faite à Kindia lors d’une rencontre avec les responsables locaux de l’éducation, a-t-on constaté sur place.
Cette rencontre a regroupé les Directeurs Préfectoraux et Communaux de la région de Kindia et de Conakry, des syndicalistes et des parents d’élèves.
Au cours de la rencontre, le ministre Ibrahima Kalil Konaté a mis un accent particulier sur l’exclusion de la politique en milieu scolaire.
«Nous voulons expérimenter cette année pour l’entrée en 7ème année qui est un examen préfectoral soit géré par les structures préfectorales. Parce qu’on a les potentiels techniques et les moyens en place. Dès ma prise de fonction, j’ai dit aux travailleurs de mon département que je n’accepterais jamais la politique à l’école. Il faut qu’on épargne l’école de la politique, de la communautarisation, de l’ethnie», rappelé le ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation.
La nouvelle décision du nouveau ministre de l’enseignement pré- universitaire a été accueilli par la plus part des acteurs du système guinéen comme un ouf de soulagement.
« Maintenant nous avons la latitude d’organiser l’examen d’entrée en 7ème année au niveau de la base, de choisir des centres d’examens, des surveillants, d’élaborer des listes ensuite produire des résultats sur place», se réjouit Hadja Solomba Condé, Directrice préfectorale de l’éducation de Kindia.