Dans un communiqué, le Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation a dénoncé l’existence de groupes WhatsApp et Messenger créés dans le but de traiter des sujets pour des candidats aux examens nationaux, moyennant le paiement de sommes d’argent.
Sur le terrain, le Ministre Jean Paul CEDY a fait comprendre que ‘’le taux de fraudes est très faible’’ cette année.
‘’Je suis passé dans plusieurs centres d’examen. Les élèves étaient disciplinés. La plupart des cas de fraudes, ce sont des intentions de fraudes. Parce que vous avez un téléphone en main dans la classe, un document dans les poches, c’est une tentative de fraude sanctionnée par les règlements généraux des examens nationaux’’, indique-t-il à la télévision nationale.
Il assure que ‘’Nous n’avons trouvé des fraudes à une échelle exagérée. Malheureusement, les cadres du ministère ne peuvent se multiplier en 2000 personnes pour être dans chaque de classe. On ne peut compter que sur le sens de la responsabilité des enseignants’’.
Le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation annonce que ‘’Nous abordons l’examen le plus important du cursus scolaire qui est le baccalauréat qui trace la vie vers l’université. Donc, vers le total épanouissent des capacités intellectuelles. L’enjeu est grand, les familles sont anxieuses et veulent que leurs enfants réussissent au Bac’’.
Il admet que ‘’Les tentatives de manipulations existent. Ceux qui font ces fraudes ne sont pas des enseignants. Ce sont des bandits. Parce que l’objectif, c’est l’argent. Ils voient qu’il y a une possibilité d’avoir de l’argent et ils y vont à fond’’.
D’ores et déjà, à l’en croire, ‘’Nous avons fait plainte en bonne et due forme à l’encontre de certaines plateformes sur WhatsApp et Messenger. Je veux que les enseignants prennent conscience qu’ils n’ont pas intérêt à trafiquer avec ces grands bandits. Il faut qu’ils s’en tiennent à leur métier’’.
Il rassure que ‘’Les copies des candidats vont être auditées pour s’assurer que les résultats obtenus sont corrects. Ce n’est pas le pourcentage qui m’intéresse, mais c’est de voir si les résultats sont effectivement produits par les élèves’’.
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